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DE I496 A 1896 311 plus célèbre séance théâtrale, à cause de sa nouveauté, est la comédie offerte à Henri II, en 1548, par les Florentins de Lyon. Ils avaient fait venir une troupe italienne, et le scénario a été reproduit dans le récit, écrit en italien, de l'entrée solennelle (1). Elle fut d'autant plusremarquée qu'à cette époque le public lyonnais ne connaissait que les mys- tères joués sur le théâtre de Neyron, bâti près du couvent des Augustins (2). La salle de spectacle est, à la fin du xvue siècle, rue du Garet. Le maréchal de Villeroi, d'accord avec le Consulat, achète, en 1713, une maison voisine de son hôtel, rue Saint-Jean, afin d'y placer le théâtre. Après deux incendies, la salle de la rue Saint-Jean est abandonnée, et les repré- sentations ont lieu en 1728, dans la salle du Jeu de Paume, qui est située rue Puits-Gaillot, à l'entrée du quai de Retz (3). Le Consulat se décide, en 1754, à faire construire un théâtre ; l'architecte Soufflot en fait le plan, le sculpteur Perrache en décore la façade; Morand, peintre et archi- tecte, est chargé de l'installation intérieure (4). La façade est représentée sur le plan géométral de la ville de Lyon, qui a été publié, en 1773, chez Daudet et Joubert. La salle (1) « La magnifiai e triumpbale entrala del cristianissimo Re di Francia, Henrico secundo colla particolare descrizione délia comedia che fece recitare la nalione Florentina a richiesta di sua Maesla, Lione, Gulielrao Rovillo. (2) Voir Leymarie, Lyon ancien et moderne, tome I. (3) ^Archives, BB, 292. (4) Les détails relatifs aux théâtres à Lyon, sont aux archives, dans la série DD. Voir l'inventaire Chappe. Voici quelques points de repères dans les archives publiées, BB, 246, 271, 321,322, 324,325, 327. Cette dernière délibération de 1760, présente le règlement fait à Soufflot.