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                       DES Å’UVRES DE CHINARD               I45

   Elles ont été mutilées dans un déménagement, les nez
et les bras des deux statues sont cassés. Leur exécution
rappelle un souvenir qu'il est utile de faire connaître.
   Chinard ayant été malade fut traité avec dévouement par
le docteur Parât, habile médecin de Lyon, membre de
l'Académie, demeurant rue Saint-Dominique. Après sa gué-
rison, l'artiste voulut régler les honoraires du médecin qui
ne voulut pas en recevoir. Pour lui témoigner sa reconnais-
sance, Chinard lui envoya ces deux statuettes.
   Mme Battant de Pomerol, fille du docteur Parât, les a
recueillies dans sa succession, et en a fait don à M. Aimé
Vingtrinier, bibliothécaire de la ville de Lyon.
   Buste de Paris, coiffé du bonnet phrygien, marbre ;
grandeur naturelle. Le buste est court et se compose de la
tête et du cou, les épaules manquent.
   C'est une copie, d'après l'antique, non signée. (Collec-
tion de M. le conseiller Piégay.)
   Têtede Mercure, marbre; un quart de grandeur naturelle.
Il y a deux ailes dans les cheveux. (Collection de M. le
conseiller Piégay.)

 Sapho, buste ébauché, marbre de Paros. (Collection de
M. le conseiller Piégay.)

  Tête de Bacchus, marbre en mauvais état, non signé.
Copie d'après l'antique. (Collection de M. le conseiller
Piégay.)

  Tète d'Erigone, marbre d'après l'antique, le nez est cassé.
(Collection de M. le conseiller Piégay.)

  Buste de Bonaparte, premier consul. (Collection de M. le
conseiller Piégay.)
   N " 2. — Février 1897,                             10




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