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I32                    SOUVENIRS LYONNAIS

l'hôtel de Provence (1), les bâtiments formant la façade
nord du claustral de la Charité, exécutés conformément ail
plan de Martellange, enfin l'élégant beffroi dont la
silhouette se profile si heureusement à l'extrémité sud-est de
la place Louis-le-Grand. Pour juger la grande amélioration
résultant de ces divers travaux, faits durant la seconde moi-
tié du xvme siècle, il faut se reporter au plan gravé en
 1659 avec ce titre « Poriraict du magnifique bâtiment de
l'hospital de la Charité », et au plan du beffroi projeté en
 1755 pour le clocher de l'église dont s'occupait spécialement
l'un des recteurs, Claude de Rivérieulx de Chambost ( 2 ) ;
ces plans sont dans les Archives de la Chrtrité.
  A la duchesse de Berry le Consulat montre le « quai
d'Angoulême » prolongement du quai Monsieur jusqu'au
cours Perrache, et la jetée primitivement appelée « route
du Languedoc », qui permet de longer le fleuve jusqu'à sa
jonction avec la Saône, à la Mulatière.
   Sur le quai d'Angoulême deux constructions sont à
remarquer : l'une exécutée- en 1785 par l'architecte
Dupoux (3), est l'hôtel des Fermes, ou de la nouvelle
Douane se rattachant à l'administration des douanes,
aujourd'hui caserne et hôpital militaires ; l'autre, est le
grand bâtiment construit par Thibière pour une indien-
nerie, agrandi en 1822, et devenu la Manufacture des tabacs.



   (1) Voir ^Archives de la Charité de Lyon, H, 33, le plan détaillé de
l'hôtel de Provence ; ailleurs sont des renseignements sur le construc-
tions relatives aux greniers à blé qui étaient près du quai.
   (2) ^Archives de la Charité de Lyon, H, 29.
   (3) Voir le plan au lavis de l'emplacement de la nouvelle douane qui
empiétait sur les terrains de l'hôpital (^Archives de la Charité de Lyon,
H. 27).