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                 DES Å’UVRES DE CHINARD                  43

1793. — Statues colossales de la Liberté et de l'Égalité,
  pour orner le fronton de l'Hôtelde Ville de Lyon.
     A gauche est la Liberté, la main gauche levée
  tient un niveau, la main droite étendue en arrière tient
  une couronne. A droite est l'Égalité, la main droite
  plante la pique, la main gauche tient un niveau. Détruites
  en 1810, et remplacées par la statue de Henri IV à
  cheval, de Legendre-Héral.
     On peut en voir le dessin dans les Etrennes géogra-
  phiques et récréatives ou almanach du diocèse de Lyon
  pour l'an XII de la République.
     En face du frontispice existe une gravure, par
  Vexelberg, représentant la façade de l'Hôtel de Ville
  illuminée. On lit au bas cette inscription : Napoléon "
  Bonaparte, premier consul, arrivant à Lyon, au palais
  du gouvernement, le 9 nivôse an X (30 décembre 1801),
  à 9 heures du soir, toute la ville étant illuminée.
     Cette gravure est la seule où se trouvent représentées
  les statues de la Liberté et de la l'Égalité qui décoraient
  la façade de l'Hôtel de Ville, et qui furent exécutées
  pendant le siège, par Chinard. (Gonon, Lyon en 1793,
  page 25.)
     On peut consulter aussi : Bibliothèque de la ville de
  Lyon, catalogue Coste, n° 527.
     Frontispice de la façade de l'Hôtel commun de Lyon.
  Exécution, juin 1793, avec les deux statues, la Liberté et
  l'Égalité, placées sur la façade de l'Hôtel de Ville pen-
  dant la Révolution, exécutées par Chinard.
1793. — L'Innocence se réfugiant dans le sein de la Justice,
  statuette terre cuite, hauteur om,50.
     Elle fut faite en prison et offerte à Corchand, l'un des
  juges au Tribunal révolutionnaire de Lyon.