page suivante »
SOCIÉTÉS SAVANTES ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON. — Séance du y février 1888. — Présidence de M. le docteur Teissier. — M. Valson communique un rapport sur un Mémoire de M. Dulaurier, ingénieur à Paris, ayant pour titre : Expériences chimiques sur le poids de l'éther des physiciens. Le rapporteur estime que les conclusions de ce Mémoire ne sauraient obtenir l'approbation de l'Académie, parce que la nouvelle théorie chimique, fondée sur le principe de l'unité de la matière, n'est point appuyée sur des preuves scientifiques suffisantes et que les expériences, faites en vue d'établir que l'éther aurait un poids appréciable à la balance, sont contredites par un grand nombre d'autres expériences dues à des savants, dont l'autorité est incontestable. — M. Ferraz présente ensuite un rapport sur l'ouvrage offert à l'Académie par M. Bertrand, professeur à la Faculté des Lettres de Lyon et ayant pour titre : Science et Psychologie.'Nouvellesœuvres inédites de Maine de Biran. Maine de Biran n'écrivait guère que pour lui-même et pour donner plus de précision à sa pensée. De son vivant, il n'avait publié ainsi que trois de ses travaux. Après les publications de ses œuvres iné- dites faites, en' 1841, par Cousin et, en 1859, par Ernest Naville, M. Bertrand a pu retrouver encore, à Genève, plusieurs Mémoires qui forment le volume qu'il livre aujourd'hui au public. Le travail le plus ancien, remontant à 1803, a pour titre : Rapports de l'idéologie et des mathématiques; un autre, daté de 1808, renferme des Observations sur le système de Gall; un troisième est un Commentaire des méditations de Descaries. Mais le morceau capital de ce volume est intitulé : Rapports des sciences naturelles et de la psychologie. C'est peut-être, dit M. Ferraz,