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LES ARBRES DES QUAIS Et de Bellecour EN LA VILLE DE LYO^ A CEUX QUI TROUVENT QU'ON LES COUPE TROP RÉPONSE D'UN RIVERAIN QUI TROUVE QU'ON NE LES COUPE PAS ASSEZ On ne peut contenter tout le monde et son père (I.AFONTAÃNE) EPUISquelque temps, dans les journaux de notre ville, les lettres abondent, où l'on se plaint du traitement imposé aux arbres de nos prome- nades; et dans le Conseil municipal, ces critiques ont trouvé des approbateurs. On ne peut pas dire que chacun donne son idée, ou propose son système ; mais tous sont d'accord pour blâ- mer ce qu'on fait ; ce qui est bien plus commode. Cependant, on devrait savoir que faire croître des arbres dans, un sol aussi mauvais que les remblais de nos cités, n'est pas un problème si facile, que chacun puisse, sans expérience personnelle, donner un avis raisonnable sur cette opération. N° 3. — Mars 1888. 14