page suivante »
200 NOTES SUR QUELQUES MONUMENTS Un de Saconay fut aussi chamarier et y habita. On a trouvé dans les caves un écusson aux armes de cette famille, il est actuellement au Palais Saint-Pierre. Enfin, parmi les autres chamariers, on remarque Charles de Châteauneuf-Rochebonne, ou plutôt son neveu, Jean-Chris- tophe, mort en 1710, fils de François, comte d'Oingt, baron de Rochebonne, qui habitait, en 1671, le château de Theizé. Un autre de ses fils épousa Thérèse-Adhémar de Grignan et fut père de Charles-François, archevêque de Lyon et de Louis-Joseph, chantre et chamarier, évêque de Carcassonne en 1722. L'un de ces chamariers reçut en son logis Mme de Sévigné, au mois de juin 1672. Rue Saint-Jean, n° 9, en face de la prison, une maison dont la porte est travaillée avec goût et l'imposte portant les armes des Bullioud. Rue Confort, n° 32, belle porte du xvn e siècle et mer- veilleuse ferronnerie de l'imposte (voir Martin). Montée des Carmes-Déchaux, au-dessous du passage Gay, maison d'Alexandre Mascranni, seigneur de Thunes, prévôt des marchands en 1642. Des travaux récents lui ont enlevé son caractère. Dans la chapelle, dont le style est si bien approprié aux mouvements de terrain et aux lignes toutes italiennes de paysage, on voit les armes de ces deux familles. François Lumagne, échevin en 1663, avait, je crois, son habitation plus bas, vers le milieu de la montée, j'ai cru reconnaître ses armes mutilées sur un écusson dans une cour. Rue Mercière, n° 50, vaste cour où se trouve un puits et son couronnement dans le style du puits de la maison des Chamarriers, sur l'imposte de l'allée les armes des Gayot, mais postérieures à l'édifice.