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                  LES
44                      CANAUX D'IRRIGATION

 une année d'études, et 4 ans pour l'exécution des travaux.
     Quant au capital, l'Etat fournirait une subvention, c'est-
 à-dire un cadeau pur et simple, de 70 millions environ.
     Le surplus soit 130 ou 140 millions (les travaux avec
 les frais accessoires nécessitent, vous le savez, 200 ou 210
 millions), le surplus, soit 130 ou 140 millions, serait formé
 de 40 ou 45 millions d'actions et de 90 ou 95 millions
 d'obligations. Ces obligations devraient être amorties en
 50 ans.
     Ces 140 millions auraient un revenu garanti pendant
 50 ans par l'État de 4 fr. 65 °/ 0 . Ce revenu de 4 fr. 65 %
est suffisant pour servir des intérêts raisonnables et amortir
le capital. L'État assurerait donc par an un revenu s'élevant
à 6,510,000. — Cette garantie ne serait qu'une avance faite
par l'État.
    Nous avons vu que la recette nette annuelle maxima
serait de 5,926,000 francs. Le déficit annuel à combler par
l'État serait donc de 584,000 francs. Cela durerait 50 ans.
   Au bout de ces 50 ans, la Compagnie devrait procéder
au remboursement de cette avance. Vous savez que les
avances faites par l'État portent intérêt simple à 4 °/ 0 . Si
bien que la Compagnie, à l'expiration de ces 50 ans devrait
à l'État 50 annuités de 584,000 francs et en plus les intérêts
simples, soit au total, 57,816,000 (58 millions).
    Il reste à la Compagnie 44 ans de concession : il faut
qu'elle rembourse ces 58 millions de francs en 44 ans. Ces
58,000,000 de francs continuent d'ailleurs à porter intérêt
à 4 % '• la Compagnie remboursera par annuités. Le service
de cet amortissement exigera une annuité de 1,949,80e
francs (2 millions).
    Elle prélèvera ces 2 millions sur les 6 millions de s ^
rendement.