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444             JOURNAL D'UN CVRÉ DE VAISE
où la vie imaginée doit être réalisée suivant un certain
idéal, est ici de bon lieu ; elle charme, elle captive, et
grâce à ces mille et mille riens que le digne ecclésiastique
a rassemblés avec un soin tout religieux, vous arrivez
parfois peut-être à reconstruire une période perdue de
l'histoire Lyonnaise.
   Les notes que renferment les Registres paroissiaux de
la Platière ont une valeur réelle ; celui qui voudrait faire
ua» kistoi?e de cette église, qui compte dans ses archives
tant de procès et tant d'orages, pourrait puiser là à
pleines mains et avec fruit. Le rédacteur de ce journal,
disons-le, sort ici bien souvent de l'anecdote pour raconter
en vrai historien les événements survenus de son temps
dans notre ville de Lyon et que, d'après lui, nous aurons
l'oeeasion de publier prochainement.
   Nous recommandons aussi à l'attention des archéolo-
gues quelques registres de la paroise de Sainte-Croix,
cette vieille église dont la fondation date du septième
siècle, et qui ne fut détruite qu'au moment de la grande
révolution.
   Les notes que nous donnons aujourd'hui ont été rédi-
gées par messire Salieis, curé prieur de l'église de Saint-
Pierre-ès-liens de Vaise. Bien qu'elles ne contiennent le
plus souvent que des détails concernant les frais du
culte et tout ce qui concerne l'Eglise et le service divin,
elles nous ont paru néanmoins Curieuses, tant par les
faits qui y sont rapportés que par les réflexions naïves
 dont elfes sont semées.


                         JÔUENAL

  1759. — Cette même année, moy prieur Curé ay fait
cadetter l'Eglise après avoir mis dehors les bancs,' et leur