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320 CHRONIQUE LOCALE
— Un écrivain compétent, M. À Faisan, a fait paraître
ces jours-ci une Notice sur la vie et les travaux de Vincent-
Eugène Dumortier, président de la Société d'Agriculture de
Lyon, ancien Vice-président de la Société géologique de
France, membre de l'Académie de Lyon et officier d'Académie,
1877, in-8»,
M. Dumortier était une des figures les plus sympathiques
de notre ville, et M. Faisan, en remettant sous nos yeux ce
qu'a fait et ce qu'a été le défunt, a renouvelé tous les regrets
de ceux qui l'ont connu. «. Mourir a été simplement à ses
yeux le dernier devoir de l'humanité, dit l'auteur, et il s'en
acquitta comme il l'avait fait pour les autres, sans faste et
sans hésitation. »
Mourir sans crainte dit la vie.
— Nous avons reçu, un beau volume dû aussi à la plume
d'un compatriote mais qui n'habite plus Lyon. Quelques
vers pour elle, poésie intime par Amédée Pommier, sont les
plaintes douloureuses d'un tendre père, d'un bon mari qui
perd la compagne de sa vie. Comment apprécier le chant de
la douleur ? Comment redire les déchirements d'un cœur
brisé ?
Ne se vend pas; dit la couverture du livre, je le crois bien,
on lit ces tristes pages ; mais ne serait-ce pas une profana-
tion que de les ouvrir à la publicité ?
— M. l'abbé Martin, curé de Foissiat, le savant historien
des sires de Bagé, vient d'être nommé membre correspondant
de l'Institut des provinces de France.
« Cette distinction est d'autant plus flatteuse pour notre
compatriote, dit le Journal de l'Ain, que si le nombre des
membres titulaires de cette savante Compagnie est limité Ã
trois cents pour toute la France et ses colonies , celui des
Correspondants est limité également à un par arrondisse-
ment. M. l'abbé Martin représente l'arrondissement de
Bourg. »
Comme tous les archéologues de la région, nous nous fé-
licitons et nous félicitons M. le curé de Foissiat d'une faveur
si bien méritée.
A. V.
Lyun. — Imp. gon1» du RhOno (ancienne imp. YIHOTHIXIIB), E. FABEH.