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               DES NOMS DE FAMILLE DU LYONNAIS                     167
  déclaration était fort succincte. « Un tel pour sa vigne à la
  Robinette, lj4 de barrai ; — un tel fils d'un tel pour sa
 terre enMoyran, 2 coupes de bled. Plus tard,les terriers
 sont plus explicites ; en voici deux exemples, l'un pour
 possession au village, l'autre pour possession aux champs.
 « 1°Pierre Montanelle pour sa maison, proche la maison
 « de Guillaume Garin et proche une a.utre maison du
 « même Pierre Montanelle, doit de seryis annuel cinq
 deniers forts (St-Romain-au-Mont-d'Or, 1325)
    « Mathieu Chavayrcues avoue tenir certaine terre
 « située proche le bois de la Peyrouse d'une part, et pro-
 « che certaine terre appartenant à la maison hospita-
 « lière de Plambost d'autre part, pour quoi il confesse
 « devoir pour servis de la dite terre, deuxbichets de bled
 « et un raz d'avoine à la mesure d'Anse » (Lissieul338).
    Plus tard, on fit,des terriers à quatre confins où les
indications sont très-précises. Exemple : Jean Debom-
bourgreconnaît, par devant le notaire Berchery,le 4 avril
 1478, tenir et posséder en emphytéose, du cellerier jde
l'Ile-Barbe, une vigne, au territoire de Lormet, proche le
chemin tendant de l'église de Colonges au port dudit
Colonges de vent ; le chemin tendant de Couzon à Lyon
de soir ; la vigne de Jean Prost de matin, une terre de
Guillaume Servandon de bise. L'intersection des deux
chemins permet de fixer aujourd'hui après quatre siècles
le lieu précis où se trouvait la vigne de Jean Debom-
bourg, seulement la contenance n'étant pas fixée, on ne
pourait que supposer une étendue arbitraire. Ce défaut -
a été constaté, et plus tard encore, on modifia la rédaction
des terriers de manière à les rendre pratiques et intelli-
gibles pour tous. « 1677 ClaudeBeney dit Goy, (l)tant en

  (1) Jusqu'au xvn* siècle, les terriers sont ordinairement rédigés en