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                         POÉSIE.                         439
À grandi, méditant ses vers dans la retraite ;
C'est là qu'il a formé ces projets différents
De gloire et d'avenir pour lui les sûrs garants ;
C'est sur nous qu'aspirant aux fruits de la victoire,
Il a fait rejaillir les reflets de sa gloire !
Honneur à toi, Ponsard !... Devant ce monument
Sachons manifester notre ravissement.
Bans ce bronze, dont l'art pour des siècles nous dole,
Saluons, à l'envi, notre compatriote ;
Et que ce nom si grand, qu'accompagnent nos vœux,
Soit chéri, vénéré, de nos derniers neveux !
                                         J.-B. ROZIEH.


            LE GÉNÉRAL CHAMPIONNE!.
C'est Naples ! c'est son ciel de splendide lapis,
La grande mer, sa brise à l'odorante haleine,
C'est le Vésuve au loin, si fièrement assis,
C'est enfin Parthénope, éblouissante reine.

Sur la plage, un jeune homme, un général français
Rêve, sa tête blonde est toute radieuse,
Il est ivre de joie, amoureux de succès,
De ces succès guerriers qui rendront glorieuse
La France !.. Ah ! ce grand nom retentit dans son cœur,
Il t'aime, ainsi qu'on aime une mère, une amante,
Plus encore ! ce culte est son divin bonheur,
Pour la France, la mort lui paraîtrait charmante.
Oui, l'âme d'un héros s'est révélée en lui ;
Toujours auchamp d'honneur on lé vit intrépide,
Sur ses traits les rayons de la gloire avaient lui, —
Et quelquefois pourtant son œil était humide...

     C'est qu'il pensait au doux pays,
     A cette ville de Valence
     Qui vit les jours de son enfance,
     Ses premiers regards ébahis !..