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BIBLIOGRAPHIE. 267 regrettera seulement que l'auteur, pour satisfaire aux exigen- ces acade'miques, ne lui ait pas donné plus de développement. En parlant des nouvelles éditions du chant dit Grégorien, au profil duquel on immole aujourd'hui des chants qui avaient bercé noire enfance et accompagné notre initiation à la foi catholique, M. Warddit : « Les livres nouveaux, dits Grégoriens, n'ont ni valeur artistique, ni valeur historique au-delà du XII e siècle ; je ne dirai pas la même chose des livres ; aliicans mais, si quelque vrai lambeau du chant primitif doit être retrouvé, c'est dans eux qu'il faut l'aller chercher; s'il y a une tradition musicale, si cette tra- dition est quelque pari, elle est dans les livres lyonnais La supériorité du chant Gallican sur le nouveau Grégorien est de tous points incontestable. » Liturgie lyonnaise, résumé analytique des débats, suivi du texte de la supplique du cierge, par un catholique lyonnais. — Lyon, Virigtrinier, 1864. Les trompeurs, les t r o m p é s et les trompettes roma- nistes ou histoire morale et financière du change- ment de la liturgie lyonnaise, par un Gallican. Cette brochure n'a pas encore vu le jour, et l'on suppose que de puissantes influences en retardent la publication ; elle ne nous est connue que par l'annonce faite dans le Progrès du 15 novembre 1864. Lettres sur le Bréviaire romain, par un curé de cam- pagne. — Pont-à -Mousson, 1864. Elles n'ont pas de rapports spéciaux avec la question lyon- naise, nous ne les citons que comme un document général qui ne sera recherché que lorsque le Bréviaire romain aura été universellement imposé h noire diocèse.