Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   LA CHANSON DE ROLAND.                    367
       e
   Au 2 acte, on est à la cour de l'émir de Sarragosse où les
ambassadeurs franks assistent à des fêtes données en leur
honneur. Après divers incidents, Guénelon et l'émir s'enten-
dent pour faire périr Roland par trahison. Le comte français
choisit le lieu de l'embûche et promet qu'à Roncevaux Ro-
land et les siens succomberont sous Ie'nombre.
   Au 3 e acte, les Français arrivent dans le val de Ronce-
vaux. Les bergers leur apportent des rafraîchissements et
dansent une joyeuse farandole. Ici intervient une fiction poé-
tique de M. Mermet. Roland, en recevant d'un ange son
épée Durandal, a fait serment de fermer son cœur à l'amour.
Il doit être invincible tant qu'il sera fidèle à sa promesse.
Le serment e^l inscrit sur le glaive;
                       Je suis Durandal,
                       Du plus dur métal.
                       Sans craindre personne,
                       Qui me portera
                        La victoire aura,'
                       Son cœur s'il ne donne.

   Or, Roland en donnant son cœur a trahi son serment et
exposé la gloire de Charlemagne. Obsédé de remords et
d'affreux pressentiments, il fait à Turpin l'aveu de sa fai-
blesse. Survient Aide que Roland ne veut pas abandonner
dans les dangers qu'elle court. A ce moment, on annonce
les Sarrazins. Turpin absout les Français et leur commande,
pour pénitence, d'exterminer les païens. Roland et les pairs
encouragent l'arrrée; ils la rallient au cri de Montjoie et Char-
lemagne. Les Français courent a la bataille.
   Au 4e acte, Roland a sonné de l'oliphant. Tous ses compa-
gnons sont morts; lui-même est sur le point d'expirer. Aide
accourt précédant les compagnons de Charles rappelés par
le son du cor. Mais elle n'arrive que pour recevoir le der-
nier soupir de Roland qui la reconnaît et meurt en criant :