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222     .                HISTOIRE.

clocher de Riotor, disent-ils, se trouve dans le départe-
 ment de Rhône-et-Loire : « Ce fait n'a jamais été con-
 testé par les personnes ennemies de la tranquillité des
habitants de Riotor, qui ont employé toute sorte de ma-
nœuvres pour faire réunir cette paroisse au département
de la Haute-Loire, contre le gré de la majeure et plus
saine partie des citoyens actifs. » Les pétitionnaires
ajoutent que c'est à Saint-Etienne qu'ils vont vendre
leurs denrées ; Saint-Etenne et Saint-Chamond les occu-
pent à la fabrication des rubans. C'est à Saint-Etienne et
dans les ports sur le Rhône, dans le département de
Rhône-et-Loire, qu'ils vendent leurs planches, etc.
    Toutes ces raisons ne parurent sans doute pas suffi-
santes à l'Assemblée, puisqu'elle passa outre. Nous igno-
rons les motifs qui la déterminèrent, mais ils durent être
sérieux, car c'est toujours avec répugnance que les
corps législatifs qui se succédèrent en France pendant
les dernières années du XVIIIe siècle modifièrent le pre-
mier plan de l'Assemblée nationale.
    Ainsi, quelque imparfaite que parût la division can-
tonale, elle fut conservée à peu près intacte pendanî
tout ce temps, c'est en vain que Saint-Pierre-la-Noaille
demanda à faire partie du district de Marcigny, Saône-
et-Loire ; que Savigny revendiqua le titre de chef-lieu de
canton au préjudice de l'ArbresIe, dont on proposait de
diviser le territoire ; que Maclas sollicitait ia réunion du
canton de Saint-Pierre-de-Bœuf au sien, sous prétexte
que le premier était trop exigu; que Panissières récla-
mait la division du canton de Feurs pour devenir chef-
lieu à son tour ; que Saint-Genest-Malifaux demanda la
suppression du canton de Marines, réduit à deux parois-