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SOCIÉTÉ PROTECTRICE DES ANIMAUX. 03 t a Société de Paris a distribué seize médailles en argent, dix- neuf médailles en bronze, dix-huit mentions honorables. La So- ciété de Londres a provoqué huit cent onze condamnations! Dès 1846, M. Perner, de Munich, et M. Parisot, de Gassel, nous sollicitèrent de fonder une semblable association à Lyon. Plu- sieurs essais furent tentés sans succès. EnBn, cette année, avec le concours de l'Académie et de la Société d'agriculture, nous avons pu réunir les éléments de notre association. Notre tâche a été facile. M. le Conseiller d'État, administrateur du département et MM. les Sous-Préfets nous ont appuyé de toute leur autorité, de leurs conseils et de leurs lumières. L'activité de la Commission élue à cet effet ne s'est pas ralentie, et, après quelques mois de travaux préparatoires nous pouvons nous réunir dans une séance publique. Nous sommes les élus d'une minorité, mais l'accueil que vous avez fait à notre invitation sanctionne cette élection. La Société est fondée ; c'est à vous maintenant qu'il appartient d'en élargir les bases, d'étendre son influence. Nous existons à peine, et déjà notre exemple a eu un bon ré- sultat. Hier, nous avons reçu de M. Massol-Dandré, de Marseille, la demande de nos statuts et les indications que nous pourrons lui fournir pour fonder une semblable Société à Marseille. Voici quel est le but de notre réunion d'aujourd'hui. Pour ve- nir en aide à une sœur encore au berceau, la Société de Paris nous a offert d'attribuer quelques récompenses à notre localité, si nous avions des candidats à lui désigner. Nous nous sommes empres- sés de lui en indiquer trois qui ont été acceptés, et dont les noms ont déjà été proclamés à Paris dans la réunion du 22 mai. Les médailles nous ont été adressées il y a quelques jours, et c'est en votre présence que nous avons voulu les remettre aux lauréats. Nous ne pouvions saisir une meilleure occasion pour inaugurer notre œuvre, pour répondre à votre impatience. Si vous nous continuez votre concours, nous pourrons, l'année prochaine, et à l'aide de nos propres ressources, récompenser un plus grand nombre de citoyens qui, dans des professions souvent très-péni- bles, se distinguent par leur douceur et leur patience. Vous nous demanderez peut-être combien nous avons réprimé