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                     DE LA VILLE DE LYON.                         VA

à exprimer le vœu qu'elle soit bientôt couverte d'or. La coupole
placée au point d'intersection du chœur, de la nef majeure et
des croisillons se termine tristement par une voûte qui forme
son amortissement. Ne conviendrait-il pas d'ériger à cette cime,
ou la statue de la sainte Vierge-Mère, ou celle de saint Louis,
comme symbole de l'une ou l'autre consécration de l'édifice ?
   Un orgue neuf a été récemment placé dans l'église de Notre-
Dame-Saint-Louis, qui ne suffit réellement pas, par suite de son
développement borné, à contenir tous ses fidèles. On parle de
projets d'agrandissement en supprimant la cour qui précède
l'église au couchant.

          III. — ÉGLISE DE SAINT-POLYCARPE.

  Cette église moderne est devenue certainement une des plus
brillantes et des plus riches de la ville de Lyon, depuis son
agrandissement. Des fresques ornent la coupole et les transsepts.
Des fonds d'or ont été donnés à toutes les frises et à toutes les
arabesques. La chapelle de la sainte Vierge dans le croisillon
méridional est d'un excellent effet, et par la matière noble qui la
décore (le marbre blanc) et par les dispositions. L'orgue est d'un
appareil vraiment somptueux.
   Malheureusement, ce temple bâti en contre-bas de la rue du
Commerce, sera toujours exposé aux causes d'insalubrité que
nous voudrions pouvoir éloigner de sa pieuse enceinte. Aussitôt
que le conseil de fabrique de cette opulente paroisse aura des
ressources suffisantes, il se hâtera de bâtir un clocher monu-
mental pour Saint-Polycarpe.
   Une nouvelle paroisse dans le quartier des Collinettes est
formée d'un démembrement de celle de Saint-Polycarpe.

           IV. — ÉGLISE DE SAINT-AUGUSTIN.
  Le saint évêque d'Hippone a maintenant un temple lyonnais
sous son invocation, c'est l'église élevée sur le plateau des Tapis
par M. Bourdet. Les transsepts et le chœur de ce monument in-
spiré de l'école gothique, satisfont l'œil et la pensée ; mais la fa-