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SEANCES PARTICULIÈRES. La séance publique dans laquelle M. Sauzet, ainsi que nous l'avions annoncé, devait improviser son discours de récep- tion sur le danger de l'improvisation, n'a pas eu lieu. No- tre attente a été trompée. L'homme politique l'a emporté sur l'homme de lettres, et le dernier s'est tû pour ne pas compro- mettre peut-être la position du premier. L'ouverture prochai- ne de la session est venu du reste appeler à d'autres travaux notre député académicien. M. Fulchiron a donné communication à ses collègues de quelques fragments de son voyage en Italie. Les sites volca- niques du royaume de Naples , qu'il a explorés . lui ont fourni des observations qui ne manquent pas d'intérêt, et la descrip- tion qu'il a faite d'Herculanum et de Pompeï présente encore, dit-on , dans un sujet si souvent traité , un aliment nouveau à la curiosité. Un rapport de M. Grandperret sur un mémoire de M. Guerre intitulé : Considérations sur les étangs de la Bresse , a appelé l'attention de l'Académie sur les trois questions d'économie politique, d'économie agronomique et de salubrité, savam- ment traitées par l'auteur du mémoire. Il résulte de l'ouvrage de M. Guerre, que la suppression des étangs de la Bresse , bien loin d'être utile au pays , lui serait funeste sous les r a p -