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474 ports de la salubrité, de la fertilité, et de l'existence des usi- n e s , et qu'elle obligerait l'état à une juste, mais effrayante indemnité envers les propriétaires- Enfin M. de Nolhac , dans un mémoire fort de pensées e/ de style, a demandé que l'Académie prit l'initiative pour éri- ger un monument, dans l'église de Saint-Paul, à la mémoire de Gerson, mort sur cette paroisse, où il avait autrefois son tom- beau dans l'église de Saint-Laurent, annexe de Saint-Paul (1); et que la compagnie réunit dans la salle de ses séances , les di- vers portraits ou bustes de ses membres décédés qu'elle pos- sède ou qu'il lui est possible de se procurer. Cette double proposition a été adoptée. Mais comme M. Nolhac, jusqu'à la venue de preuves p é r e m p - toires, avait dit en passant que Gerson n'était point l'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ, que quelques personnes lui attri- buent , M. Monfalcon a , dans la séance suivante, combaltu cette opinion , et il estparvenu à ramener, sinon la certitude, du moins le doute dans les esprits. M. Monfalcon avait déjà traitécette intéressante question, et, avec M. Onésime Leroy, il l'avait résolue affirmativement dans les prolégomènes qu'il a mis en tête de sa traduction de ce beau livre. Notre ville doit tenir à honneur à voir de celte controverse jaillir la vérité, si la vérité lui est aussi favorable que le pense M. le docteur Monfalcon. L'Académie a entendu un rapport de M. Achard-James sur Emany, roman de l'un de nos compatriotes qui vient de nous donner la Robe rouge. Les différents tours de scrutin , auxquels on est allé, pour Je choix d'un nouveau m e m b r e , n'ont amené aucun résultat. Les candidats étaient nombreux. M. Pointe et M. Bineauonl (1) M. Benoît, l'architecte, auquel nous devons la restauration actuelle de Saint-Paul, doit taire enlever la pierre tumulaire de Gerson , encore en- ouie dans le sol de la place Saint-Laurent, et en enrichir l'église où Gerson faisait le calhéchisme aux petits enfants.