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il contribuait au maintien et à l'amélioration de la santé p u -
blique. Outre les travaux qu'il fit comme secrétaire de ce
conseil et comme membre-rapporteur d'un grand nombre
de commissions chargées d'examiner des manufactures ou
usines, q u i , pour s'établir, avaient besoin d'une autorisa-
tion , il présenta à M. le préfet son rapport sur la nécessité
d'établir une voirie dans les environs de Lyon. Il se fonde
principalement sur les dangers qu'il y a pour la santé de jeter
les cadavres des animaux morts dans les rivières qui bai-
gnent notre populeuse cité. Dans un mémoire sur l'usage ali-
mentaire de la chair de veau, mémoire lu au conseil de salubrité
et adressé à M. le préfet, il signale les inconvénients qui ré-
 sultent de l'usage de la viande de ces animaux tués trop jeu-
 nes ; il rappelle les lois et les ordonnances qui défendent aux
bouchers la vente de cette viande, et il réclame des mesures
contre le commerce et l'usage que l'on fait dans les faubourgs
 de Lyon de veaux âgés de moins de huit jours. Il a commu-
 niqué au même conseil des recherches statistiques sur la
 consommation de la viande, du lait, e t c . , dans Lyon ; des
 détails sur la fabrication du fromage et sur les produits d'une
laiterie ; il a publié divers articles sur l'état sanitaire de Lyon,
 sur les fontaines publiques qu'on parle depuis si long-temps
 d'y établir. Il profitait de l'influence qu'il avait sur la rédac-
tion de la Gazette Universelle, journal ami du gouvernement,
 pour donner à l'autorité d'utiles conseils. Après avoir exa-
 miné les divers moyens proposés pour conduire dans Lyon
 l'eau que réclament les besoins de celte cité , il ajoute :
 « Ce que nous savons, c'est que le système d'association qui
 a opéré tant de prodiges dans un pays voisin , a besoin de
 se généraliser en France; que l'un de ses avantages est la
 certitude et la célérité des opérations, et nous regardons
 celle dont il s'agit comme étant d'une urgente nécessité. »
  Jusqu'ici , je. n'ai parlé que des travaux en quelque sorte
imposés à M. Grognier par les places qu'il avait occupées :
ce ne sont pas les seuls sortis de sa plume. Au commence-