Revue du Lyonnais » série 1 - n°8 ( 1838 ) » pp.099

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   La délibération dont vient de parler M. Lefebvre de
Planeques est du 3 frimaire an 23 elle fut adressée aux
représentants du peuple avec un tableau des maisons à
démolir applicable au quartier de Bourgneuf, comme à
celui de la Pêcherie, et les représentants y donnèrent
leur approbation avec d'autant plus de facilité, que, dès
le commencement de l'an 2 , le citoyen Michel., l'un des
administrateurs du déparlement, avait, au nom du co-
mité chargé des travaux publics, provoqué ces démoli-
tions , que le département, le 22 nivôse, avait adopté le
l'apport du citoyen Michel, appuyé, le 4 pluviôse, par
la commission temporaire.
   En conséquence, le 6 pluviôse an 2 , un arrêté des
représentants du peuple, Fouché de Nantes et Méaulle,
ordonna la démolition :
   i° Des maisons construites sur le pont du Change 5
   2° De celles construites au bas de ce p o n t , des deux
      5                                   *
      De celles bordant la rive gauche de la Saône, dite
     le la Pêcherie 5
       Enfin de toutes celles bordant la rive droite de la
Saône, dans le quartier de Bourgneuf, depuis le pont du
Change jusqu'à la porte de Vaise, au rocher de Pierre-
Scise.
   L'arrêté portait en outre que toutes les maisons préci-
tées, au nombre de 188, seraient estimées, puisque leur
démolition avait lieu pour cause d'utilité publique, et que
les propriétaires seraient indemnisés, conformément à la
loi. Le 28 du même mois, l'administration départemen-
tale arrêta qu'il serait fait une estimation préalable de ces
maisons j des commissaires-experts procédèrent aussitôt à
cette opération, et un procès-verbal constata la valeur de