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360 HISTOIRE D ' A M P L E P U I S
Dans une description du Beaujolais, faite en 1573, on
lit ce passage concernant Amplepuis : « Amplepuis, bourg
et château ruiné ; païs sablonneux, mais bon à bleds et Ã
garennes. »
Le 5 juin 1574, Henriette de Clèves, duchesse du Niver-
nais, était rentrée en possession des seigneuries d'Ample -
puis et de la Goutte et nommait son procureur noble maître
Guillaume de la Perrière, son secrétaire et du duc son mari,
pour s'y transporter et y régler ses affaires.
Le 22 mars 1578, le duc et la duchesse de Nivernais,
vendirent à haut et puissant seigneur messire Claude de
Rébé-Saint-Trivier, seigneur de Rébé et Rochefort, les
terres, seigneuries, baronnie de Thizy, Amplepuis, Ran-
chal, Thel et Chevagny-le-Lombard, leurs appartenances et
dépendances.
Le 5 septembre 1580, Antoine de Choiseul, chevalier,
sieur et baron de Lauques et autres lieux se qualifiait encore
co-seigneur et baron d'Amplepuis, Thel, Ranchal et
Chevagny-le-Lombard et nommait Antoine Bonaud, doc-
teur en droits, avocat demeurant à Lyon, et Jean de Pomey,
licencié en loix, natif d'Amplepuis, poursuivant le parachè-
vement de ses études en Piémont, l'un juge civil et crimi-
nel de la terre et baronnie d'Amplepuis, à la place de maître
Jacques de Sirvinges, mort de contagion de peste, et l'autre
aussi juge de ladite baronnie, quand il pourra exercer cette
charge.
En 1589, Claude de Rébé, baron d'Amplepuis, employa
ses forces contre le seigneur de Rochebonne, capitaine de
30 lances pour la Ligue, et après plusieurs escarmouches,
il le surprit dans une de ses maisons ; il combattait dans le
parti royaliste et mourut au mois de juillet 1591, dans la
religion prétendue réformée, à ce que rapporte un auteur.