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LE SALON DE PARIS 35I trois portraits aux poses contournées, aux étoffes déchique- tées avec des gris roses et des gris bleus ; M. HUMPHREYS- JOHNSTON avec un clair de lune et trois portraits dont les tons, tous noirs, jaunes et bruns donnent cette note un peu triste qu'affectionne un groupe considérable de peintres étrangers, etc., etc. Pour en finir avec les portraits, revenons aux Champs- Elysées. Fiammina, de M. BENNER n'en est peut-être pas un, dans tous les cas, il nous présente une jeune fille d'un effet des plus saisissants avec ses vêtements rouges. Nous avions lu depuis longtemps Roi de Camargue, ce roman si curieux pour l'histoire singulière des Saintes Marie de la Mer et cela devait nous arrêter devant le beau portrait de l'écri- vain, M. Jean Aicard, par M. BORDES; nous n'avons pas l'honneur de le connaître; il nous semble néanmoins que ce doit être bien lui. D'autres portraits fort bien réussis appartiennent à des artistes de notre région, ce sont ceux de M. L. G..., par Mlle Léonie MICHAUD, de MmeJoannon et de Mme C. C..., par M. JOANNON, et le Portrait de ma mère par M. Jules BEROUD. L. CHARVET.