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238     LES TRIBULATIONS D'UN CURÉ D ' E S S E R T I N E S - E N - D O N Z Y

voûte en brique, et que dans ce dernier cas il serait nécessaire
de lever et rehausser les murs de la nef en brique au niveau
de celle du sanctuaire (8).
   Après la lecture de ce procès-verbal d'expertise, Mgr de
Montazet décréta que le couvert serait refait et que le plan-
cher et le lambris au-dessous le seraient également à neuf
« si mieux n'aiment les paroissiens, disait le prélat, faire
une voûte en brique et plâtre (9).
   Il est certain que M. Parisis n'avait pas attendu la per-
mission archiépiscopale pour se mettre en besogne ; son
zèle s'accommodait mal des lenteurs administratives, pas
plus du reste qu'il n'était décidé à se conformer à un devis
officiel qui n'aurait pas sanctionné tous ses projets.
   Dès le second quart du mois d'août, les marchés avaient
été conclus ; les conventions arrêtées avec les ouvriers ; les
briques et les tuiles amenées ; la chaux requise, comme
précédemment, au grand four de Bussières ; des planches
de sapin achetées à Boën ; tailleurs de pierre, maçons et
scieurs de long, tous étaient en train ; Jean Chaize avait la
conduite générale de travaux.


   (8) Ordonnance de Mgr Ant. de Montazet.
   (9) « Sera notre présente ordonnance lue aux Prônes de la messe parois-
siale deux jours de dimanches ou fêtes consécutifs ; enjoignons aux
sieurs Curé et luminiers dudit Essertines de tenir la main à son exécu-
tion et d'en certifier notre Promoteur général.
  • Donné à Lyon, le 10 du mois de novembre 1769. »


         (A suivre).                                 J.-B.    VANEL.