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206 LA PUBLICITÉ A LYON pagne qu'à la Ville, si cela se peut, mais dans une distance peu éloignée, elle prétend aussi se rendre utile en tous sens sans déroger aux égards qu'elle doit à la place qu'elle occu- pera. Une personne de distinction du Beaujolais fera sa caution, s'il est nécessaire ; elle exige au surplus un juste honoraire. S'adresser au Bureau d'Avis. — Mercredi 9 février 1757. Un Prêtre du diocèse de Lyon, possédant bien ses Huma- nités, demande une place d'Aumonier dans une maison de Campagne ou Château; il pourrait y être utile à plusieurs égards, il indiquerait entre autres choses de bons moyens pour détruire les animaux qui nuisent au gibier. S'adresser chez le sieur Gros, Marchand Epicier, rue Gentil. — 25 mai 1757- Une veuve âgée d'environ 30 ans, adroite, sage, d'une figure prévenante, avec de l'esprit, appartenant à de fort honnêtes gens et dont on répondra à Annonay où elle demeure actuellement, voudrait trouver une place de femme de Chambre : elle ne sait pas coëffer, ainsi elle se conten- tera de vingt-deux écus de gages. — 9 février 1758. L'Ecrivain public de la place des Jacobins, près la grille de fer de la Croix, demande d'entrer chez un gros seigneur. Il a toutes les qualités nécessaires pour remplir un tel emploi. Il sçait très bien l'orthographe et entend parfaite- ment les affaires, tant pour la Ville que pour la Campagne. Un Avocat célèbre et très considéré dans Lyon connaît sa famille, sa conduite et sa capacité dans les belles-lettres, la loi et la pratique. Il est disposé à rendre témoignage à son mérite et à répondre de lui. — Mercredi I er février 1758. Un jeune Ecclésiastique recommandable autant par ses