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i86                HISTOIRE D'AMPLEPUIS

élu la sépulture de son corps au cimetière de la paroisse
sur laquelle il décédera; veut qu'il soit dit le jour de son
enterrement dans l'église d'Amplepuy une grande messe à
diacre et sous-diacre, une semblable messe 40 jours après,
et une à l'an révolu de son décès, plus 80 messes de l'office
des morts dans l'année de son décès en l'église dudit
Amplepuy, 100 autres du même office par les Révérends
Pères capucins de la communauté de Tarare et 100 autres
par tels prêtres ou religieux que son héritière jugera à
propos : plus pendant 20 années à compter de celle de son
décès une grande messe à diacre et sous-diacre pour le
repos de son âme et de celles de ses prédécesseurs, et
2 messes à voix basse dans l'église d'Amplepuy à tel jour
que se trouvera celui de son décès ; veut qu'il soit distribué
par sadite héritière aux pauvres les plus nécessiteux du
quartier d'en haut de ladite paroisse d'Amplepuy, dans
l'année de son décès, 75 mesures de blé, dont 25 le jour de
son enterrement, 25, 40 jours après et 25 à l'année révolue
de son décès; pendant les 10 années qui le suivront, aux
mêmes pauvres, 40 mesures chaque année, le tout blé,
seigle, mesure de Tarare; lègue à Magdeleine Pierrefeu, sa
sœur, veuve de Jean Roche la pension annuelle et viagère
de 10 bichets de seigle et tous les dimanches de l'année
jusqu'à son décès une miche du poids de 2 livres.
   7 avril 1778. — Le fermier de Barberetdoit, entre autres
charges, 8 livres de sucre.
   16 septembre 1779.— Par son testament fait dans sa
maison d'habitation sise au hameau appelé chez Guerre,
paroisse d'Amplepuis, Joseph Goutard institue sa femme
Catherine Mignard son héritière universelle fidéi-commise, à
à la condition de remettre son hoirie à celui de ses enfants
qu'elle trouvera le plus digne, les fils préférés aux filles,