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102                 HISTOIRE D ' A M P L Ë P U I S

    31 mai 1735. —Joseph Sivelle, demeurant à Amplepuis
donnant à titre de grangeage le domaine appelé de Rous-
sillon, situé en la paroisse d'Amplepuis, avec ce qu'il
possède dépendant du domaine Châlon à Pierre et Claude
Goujat, laboureurs, et à Benoîte Lagoutte, femme dudit
Claude, les preneurs sont tenus de payer annuellement au
bailleur pour pitance 40 livres de beurre, 400 Å“ufs et
12 chapons, de nourrir 2 taureaux et 2 génisses, de tenir
4 bœufs ferrés chacun de 4 fers, de nourrir 2 cochons
achetés de moitié et partagés de même... Le bailleur pourra
mettre son cheval à l'herbe dans ledit domaine pendant un
mois et demi de chaque année... Les preneurs ne pourront
faire pour leur compte que 6 charrois d'Amplepuis à
S'-Clément, prélèveront tous les ans au suel sur le monceau
commun 16 bichets blé seigle pour panage et ferrage et
2 ras d'avoine pour la nourriture des cochons.
    11 novembre 1737. — Le granger du Cluzel doit donner
2 tommes de brebis par semaine, dans le temps ordinaire;
il ne peut faire, pour son compte, que 3 charrois de Tarare
à S'-Symphorien.
   29 août 1740. — Le granger du Cluzel ne peut faire que
6 charrois, pour son compte, de Tarare à S'-Symphorien,
dans un temps non préjudiciable à la culture du domaine.
    1745. — La façon des fagots est à 15 sols le cent; la
journée de maçon 18 sols; de gojat 15 et 16 sols; de pio-
nier, 12 sols, non nourri. 1746, journée pour bêcher,
 7 sols. 1749, journée de couturière, 8 sols; de maître-
menuisier, 14 sols; de son compagnon, 12 sols. 1752,
journée de tapissier, 30 sols; façon de fagots, 18 sols le
cent. 1755, le millier de tuiles, 24 livres; la benne de
chaux, 7 sols; le cent de tuiles plates, 1 livre l é sols. 1756,
le quintal de foin, 3 livres; la mesure d'avoine, n sols