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EN ROANNAIS 2<) de Notre-Dame et invocation de saint Jean l'Evangéliste, selon les formes de l'ordre : et pour les deux chapelles, celle du côté de l'évangile est appelée la chapelle des Saintes et est dédiée sous le vocable de sainte Marguerite, avec laquelle y sont invoquées sainte Anne, sainte Magde- leine et sainte Barbe ; l'autre du côté de l'épître est appelée la chapelle des Saints et est dédiée sous le vocable de Saint-Clair, avec lequel sont invoqués saint Loup et saint Pothin anciens évoques, saint Denys, saint Benoît et saint Eutrope... (23). Cette église demeura telle que La Mure vient de nous la décrire jusque dans le milieu du quatorzième siècle. En 1173, le prieur de Beaulieu se trouve spécia- lement nommée dans une lettre adressée par le pape Alexandre III (24) à Adeburge de Haultebruyère, abbesse deFontevrault. En 1199, Guy (25), comte de Forez, et son fils donnèrent à nos religieuses « une quarte de sel à prendre tous les samedis sur le marché de Montbrison... » (23) On voit dans les constitutions de Fontevrault que Robert d'Ar- brissel en établissant les deux communautés, l'une d'hommes, l'autre de femmes, avait donné pour modèle à celle-ci la mère de Dieu et aux hommes saint Jean l'Evangéliste. En conséquence, il avait ordonné que toutes les églises de son ordre seraient dédiées à la Sainte-Vierge avec un oratoire en l'honneur de saint Jean ; Beaulieu ne fit donc que se conformer aux règlements de l'ordre. (24) Alexandre III succéda au pape Adrien IV en 1159. (25) Guy. Il s'agit vraisemblablement ici de Guy II qui venait de céder à son fils Guy d'Outre-Mer le gouvernement du Forez pour aller finir ses jours à la Bénissons-Dieu, où il ne mourut qu'en 1201. Sans doute il fit cette donation en quittant le monde et pour cela la fit ratifier par son fils.