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312 NOUVELLES ETUDES était assuré par cinq chapelains appelés Catherins, du nom de la sainte. Il est très souvent fait mention de ces Catherins dans les papiers du Chapitre. La famille des Paradin, qui a donné au Chapitre plusieurs chanoines et l'un de ses doyens les plus célèbres, avait sa sépulture « joignant l'autel de Sainte-Catherine » (4). Le tableau qui décorait la chapelle de Sainte-Catherine, est actuellement la propriété d'une honorable famille de Beaujeu. Il est daté et signé. Il a été peint en 1507 par Claude, peintre, dont le séjour à Lyon est signalé en 1500 et 1504 par M. Natalis Rondot, dans son livre Les peintres Lyonnais, du XIVe au XVIIIe siècle, p. 73. Ce tableau, dans un parfait état de conservation, malgré son ancienneté, est un 'panneau de r m. 90 sur 70 cent., divisé en quatre compartiments. Dans celui du haut, de beaucoup le plus important, on voit sainte Catherine debout, avec les insi- gnes qu'on lui prête habituellement. Elle porte sur la tête une couronne, pour rappeler qu'elle était de sang royal. De la main droite, cachée dans les plis d'une draperie, elle tient un livre ouvert où elle a les yeux fixés, symbole de sa science et du triomphe qu'elle remporta sur les philosophes d'Alexandrie* La main gauche est appuyée simplement sur la garde d'une épée, instrument de son supplice. Elle foule aux pieds un homme à longue barbe blanche, coiffé d'un turban, qui est Maximin, empereur d'Orient, persécuteur des chrétiens et son bourreau. A terre est une roue brisée. La sainte est richement vêtue d'une tunique à grands ramages d'or ; les épaules sont couvertes d'un long manteau de couleur rouge ; les cheveux blonds s'échappent d'un chaperon placé sous la couronne. (4) Journal de Paradin, 15 septembre 1573.