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io6 BÉRENGER DE LA TOUR « de Me Jacques Rally son cousin allié, ministre de la « parole de Dieu, originaire de la ville de Nîmes. » De ce mariage naquit une fille, nommée Marie, qui épousa noble Jean d'Auriples (alias Doriples) d'où vint Jean-Baptiste Doriples, marié a Anne de Chambaud de Saint-Lager, qui eut pour fils Hector Doriples, marié à Louise d'Hérail de Brisis. De cette union naquit René Doriples de Saint-Nazaire, marié à Marguerite de Rose de Provenchères, dont une fille, Françoise Doriples, mariée à Jean-Marc de Marcha de Saint-Pierreville. De ce mariage naquit Louise, qui épousa, en 1763, Etienne de Gigord, de Rocher, arrière-grand-père de M. Raymond de Gigord, qui a eu l'extrême obligeance de nous communiquer les papiers de la famille Bérenger de la Tour. ** Contrairement à ce que nous avons écrit en 1876, dans notre Histoire des poêles du Vivarais, Bérenger de la Tour est unique du nom, il n'a eu qu'une fille. Cadet de son frère Louis, mort en 1581, il n'est pas admissible, dans le cas où le poète serait mort en 1459, ainsi que nous l'avons écrit, sur la foi des Notes de M. H. Deydier, qu'en 1560 il eût un fils en âge d'être membre du Conseil général de la communauté d'Aubenas. Nous ne connaissons pas exactement la date de la mort de Bérenger de la Tour, mais dans son Mémoire autographe, dont nous allons donner quelques extraits, figurent deux actes portant la date de 1591. Le 24 mars 1594, nous le voyons figurer dans un acte de dressement de limites entre lui et Anne de Suchet, veuve à feu Gleysal de la ville