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j6              NOTES DE L'ABBÉ RANCHON

chœur, la cave en entrant au chœur et le cadetage ; il n'y a
que le S r curé Ranchon qui sache la peine qu'il a eu et
l'argent qu'il a dépensé pour cela : ainsi, successeur, en
reconnaissance, prie pour le bienfaiteur.
  Le 17 février 1756, Jeanne Manissier a reconnu, comme
veuve et héritière de Jean Rey, une pension de 12 livres
6 sols par an en faveur du Sr curé Ranchon, l'acte reçu par
Me Perrussel, notaire royal, controllé et levé à Lion le
4 mars 1756 par M. Tournai ; ladite pension est imposée
sur partie des vignes dites des cures. Autre pension de
12 livres 6 sols reconnue sur les mêmes fonds par Antoine
Mortier -et Françoise Noir, sa femme, reçu par le même
notaire, controllé jour et an que ci-dessus. Même jour pour
partie des mêmes fonds Jean Guillot, dit Tassin, tuteur des
enfants de Pierre Beney, a reconnu la pension de 25 sols
par an au profit du Sr curé.
   M. Noël, bourgeois dudit Saint-Cyr, possède autant de
fonds lui seul que les trois ci-dessus et doit annuellement
2 livres 10 sols au Sr curé, il reconnaîtra incessamment ; il
est en procès pour ledit fonds et reconnaît dans ses écrits
devoir cette pension imposée sur la vigne dite des cures.
M. Noël a reconnu, le 16 juillet par devant Me Perrussel
père, notaire, ladite pension de 2 livres 10 sols ; il n'a
point payé les arrérages. La maison curiale est tombée en
ruine la présente année par la chute du toit ; il y a eu
procès-verbal en reigle ; le S r curé a fait couvrir partie du
bâtiment pour y tenir un maître d'école, et ce du consen-
tement par écrit des habitants.


                             1756

     L'an 1756, M. Charles-Joseph Monatte, de l'ordre de