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216 et le 2e bataillon du régiment de Lafère, artillerie, fireuf leur entrée en ville. Les chassseurs à pied et à cheval pri- rent poste à laGuillotière, le bataillon d'infanterie s'établit à la Croix-Rousse, et le bataillon d'artillerie occupa Vaise. Parmi les officiers de ce bataillon, était le jeune sous-lieute- nant Bonaparte, qui ne se doutait pas alors des hautes des- tinées qui l'attendaient. Il ne quitta Lyon, avec son batail- lon , que le 21 septembre, après avoir logé tout le temps dans la maison possédée aujoud'hui par Mme Ve Blanc, à la montée de Montribloud. Alors, comme aujourd'hui, les choses les plus sérieuses, les événements les plus tragiques finissaient par des chansons ou des complaintes. C'est ainsi que se venge le peuple..... Laissons-lui ces innocentes représailles. Voici donc la com- plainte qui circula après la révolte de 1786. Nous la donnons ici comme document historique, et non comme modèle du genre. COMPLAINTE HISTORIQUE SUR LA REVOLTE DIS TAFFETATBRS ET DES CHAPELIERS, Arrivée à Lyon, au mois d'août 17S6. Or, écoutez, grands et petits, Le plus surprenant des récits Sur la révolte épouvantable Soufflée à Lyon, par le Diab.le, Lequel a tenté méchamment Notre prélat en ce moment. ïl a voulu de son ban d'Août Percevoir jusqu'au dernier sou