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  les graviers n'avaient pas entièrement recouverts : il m'a été
  facile d'explorer alors toute la rive jusqu'à une certaine dis-
  tance de la berge.
     En sortant de Lyon par la barrière Saint-Clair, après
  avoir traversé le village de ce nom, on arrive bientôt à la
  brasserie qui est à l'embranchement de la grande route
 et du chemin de Caluires descendant au Rhône. Là, con-
 tre le talus de la grande roule, on voit, pour la première
 fois, sur une longueur de trente mètres, le piédroit inter-
 médiaire qui supportait les voûtes de la double voie souter-
 raine ; il est construit en béton et en maçonnerie de moellons.
 Après l'intersection des chemins, la balme recouvre les sou-
 terrains , et on ne les retrouve que vis-à-vis le pontceau de
 Vassieux, vers un sentier qui monte à la route. A ce point,
 une borne , avec l'inscription : Hôtel-Dieu 1763, est maçon-
 née sur l'extrados des voûtes. Au four-à-chaux de Vassieux,
 on remarque quelques traees des souterrains et des vestiges
 de murailles très épaisses, sur lesquelles je donnerai plus
loin mon opinion. Mais ces vestiges sont maintenant à fleur
de terre ; car dernièrement on a démoli les souterrains sur
35 mètres de longueur approximative.
    A 100 mètres environ au-dessus du four-à-chaux, on
aperçoit, au pied de l'escarpement, un chemin couvert à
double voie. Le piédroit de la première galerie , du côté
du Rhône, est détruit, et il ne reste de cette galerie que le
tiers de la voûte en encorbellement. Contre la balme, la voie
parallèle est bien conservée sur une longueur de quarante
pas en amont et en aval d'une ouverture de 90 centimètres
pratiquée à dessein dans la voûte ; des êboulements de ter-
rains empêchent d'aller plus loin. PI. VI, fig. 2 et 3. Cette
ouverture, traversant les voûtes des deux souterrains, com-
mençait à leur naissance et avait été laissée du côté du
Rhône, pour que le jour et l'air y pénétrassent. Un arceau Ã