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139 les graviers n'avaient pas entièrement recouverts : il m'a été facile d'explorer alors toute la rive jusqu'à une certaine dis- tance de la berge. En sortant de Lyon par la barrière Saint-Clair, après avoir traversé le village de ce nom, on arrive bientôt à la brasserie qui est à l'embranchement de la grande route et du chemin de Caluires descendant au Rhône. Là , con- tre le talus de la grande roule, on voit, pour la première fois, sur une longueur de trente mètres, le piédroit inter- médiaire qui supportait les voûtes de la double voie souter- raine ; il est construit en béton et en maçonnerie de moellons. Après l'intersection des chemins, la balme recouvre les sou- terrains , et on ne les retrouve que vis-à -vis le pontceau de Vassieux, vers un sentier qui monte à la route. A ce point, une borne , avec l'inscription : Hôtel-Dieu 1763, est maçon- née sur l'extrados des voûtes. Au four-à -chaux de Vassieux, on remarque quelques traees des souterrains et des vestiges de murailles très épaisses, sur lesquelles je donnerai plus loin mon opinion. Mais ces vestiges sont maintenant à fleur de terre ; car dernièrement on a démoli les souterrains sur 35 mètres de longueur approximative. A 100 mètres environ au-dessus du four-à -chaux, on aperçoit, au pied de l'escarpement, un chemin couvert à double voie. Le piédroit de la première galerie , du côté du Rhône, est détruit, et il ne reste de cette galerie que le tiers de la voûte en encorbellement. Contre la balme, la voie parallèle est bien conservée sur une longueur de quarante pas en amont et en aval d'une ouverture de 90 centimètres pratiquée à dessein dans la voûte ; des êboulements de ter- rains empêchent d'aller plus loin. PI. VI, fig. 2 et 3. Cette ouverture, traversant les voûtes des deux souterrains, com- mençait à leur naissance et avait été laissée du côté du Rhône, pour que le jour et l'air y pénétrassent. Un arceau Ã