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Seigneur de Bayard pour sa créance a dit que le roy entend de
vech.eE venir en celte ville, pourqnoy il lui h donné charge d'en
auertir lesdits Conseillers, afin qu'ils donnent ordre à raccoustrer
et préparer son logis, aussi tenir ladite ville nette, faire vuider
toutes immondicités et gens infects si aucuns en y a, au mieux qu'il
sera possible. Pareillement donner ordre que l'on n'enchérisse
les vivres. A quoy les sieurs Conseillers ont dit et repondu qu'ils
y feront tous leur possible , et y mettront la plus grand diligence
qu'ils pourront ; offrant en tout et partout obéir audit sei-
gneur , etc.
Et là lesdits Conseillers ont requis M. le courrier juge ordinaire
sur la politique de la ville qu'il veuille donner ordre auxdits
officiers, et faire obéir les refusans : ce qu'il a offert faire , et or-
donné une crie eslre faite par la ville sur ce que dessus. — On
lit présent à monseigneur Bayard pendant son séjour en celte ville,
de 52 synjaises vin blanc cl clairet de 16 deniers la symaise, dont
le prix montant à 2 livres 2 sols S deniers fut payé le 17 du même
mois de décembre. Voyez sur Bayart et ses différents séjours Ã
Lyon, l'Histoire de ce grand capitaine, publiée par M. de Terre-
basse , Lyon, Laurent, 1833, in-12.
9 Henri IV arrive à Lyon où- l'attendait Marie de Blédicis. — Le di-
manche suivant, les augustes époux reçoivent la bénédiction
nuptiale dans l'église* de St-Jean. — L'annotateur des Mémoires de
S«%aplacé par erreur l'arrivée d'Henri IVà Lyon au 9 novembre.,
Voyez la Septénaire de Cayet, l'Histoire de France de Pierre Mat-
thieu, tome II, livre 2 , l'Histoire de J. A. de Thou, livre 123 ;
Séjours d'Henri-IVà Lyon , par. M. Cochard, page 10S, etc.
11 La Sénéchaussée enregistre l'édit d'Henri IV qui réduit le Consulat
à un prévôt des machands et quatre échevins.
i Entrée de Louis XIII et d'Anne d'Autriche.
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» Ordonnance du roi relative aux hôpitaux civils de Lyon. —' « La loi
du 1G vendémiaire an S (7 octobre 1796), assimilant tous les
hospices sans égard à l'étendue de ces établissements, voulut
qu'une commission de cinq membres administrât tous ceux d'une
même ville. C'est d'après les dispositions de cette loi que les deux
hôpitaux de Lyon ont été administrés jusqu'au mois de janvier
1802. 11 fut alors établi un conseil-général d'administration dans
le sein duquel est choisie une commission executive de cinq
membres. Le conseil seul administre. L'ordonnance royale du 11
décembre 1822 (qui ne parait pas avoir été insérée dans le Bulletin