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             cet emploi, le 8 décembre 1588, à Antoine d'AVbon, alors abbé
             de Savigny, et depuis archevêque de Lyon.
1795. » Nuit du 24 au 25. Incendie de l'arsenal.
' 3S3. 25 L'empereur Gratien réussit à s'enfuir de Lyon , mais il est tué auprès
             du Rhône.
1820. » Mort du général comte de Précy.
1714. » Le P. Valoris prononce , au collège de Lyon , le jour de la distribu-
             tion des prix , un Panégyrique de Louis-le-Grand. Nous insérons
             ici une notice sur le P. Valoris , notice que l'un de nos collabo-
             rateurs , SI. Collombet, a détachée , pour la Revue, d'une histoire
              littéraire du lyonnais , à laquelle il travaille.

                                       LE P. VALORIS.
                  Nous avons peu, de notions sur le compte de cet auteur; il était
               d'Avignon, et fut professeur de rhétorique au collège de la Trinité,
               lorsque Vanière, dans sa IIIe Eglogue (1), lui décerna quelques
               éloges, en reconnaissance des soins qu'il avait donnés à l'impres-
               sion du Dictionnaire poétique (2). Non silebitur , dit-il,
                    Non operum socius Thyrsis, cui sœpe relictum
                    Cum dederim pecus et calamos, nec sensit abesse
                    Me sibi grex, alios fudit neque fistula cantus.
                 Brossette nous apprend une autre particularité. « . . . Je vous ai
               envoyé, dit-il à Despréaux, en avril 1710, une Eglogue latine du
               P. Vanière. Un de ses amis, dont il avait fait mention dans cette
               Eglogue, et qui avait aidé à revoir les épreuves du Dictionnaire
               Poétique que le P. Vanière faisait imprimer, lui a envoyé le re-
               merciment suivant :
                                      AI! R-SVÉRESD PÈRE VANIÈRE ,

                      sur. L'HONNEUR QU'IL A FAIT A UN DE SES AMIS DE PAHLER DE LUI ,
                                  DANS   UNE   DE   SES   ÉGLOGUES.



                                             JïïaÎJrigiil.
                       Quelques momens d'un temps jusqu'ici fort stérile,
                       Employés à revoir ce qu'eut l'antiquité
                            De plus choisi, de plus utile,
                            M'ont heureusement mérité
                       D'avoir part aux chansons du rival de Virgile.

                 (i) Opnseul., pag. 89.
                  0) « P. Valons qui ; me absente , editionis DICTIONARH mei POETICI curam
                m se susceperat.                         ( Note de Vanière. )