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descente complète de l'utérus qui n'avait point été un obs-
tacle à la fécondation, l'avortement eut lieu au troisième
mois, et montra l'ouverture graduelle de l'orifice ulérin opéré
parles contractions des divers plans musculaires du corps
de l'organe. Lorsque tous les accoucheurs regardaient comme
contre nature l'accouchement qui a lieu par la face , il y a
plus de trente ans, M. Martin professa dans ses leçons une
opinion contraire qui a prévalu depuis ; elle est devenue celle
de tous les modernes praticiens.
   Un des passages qui nous a frappé entre tous, est celui
 qui traite de la Métro-Péritonite puerpuérale. Le docteur
lyonnais ne partage pas le sentiment des pathologistes de
l'époque, il conserve à la maladie son ancien nom de Fièvre
puerpuérale, et combat celui de péritonite, comme pouvant
 égarer le médecin sur la connaissance des causes et la nature
des accidents. Malgré les travaux de Baudeloque, Dugès, Paul
Dubois, Ton elle, dont il est instruit^-il repousse les déno-
minations et théories nouvelles ; l'expérience , dit-il, a con-
firmé ses observations premières, et il persiste dans la divi-
sion de la Fièvre puerpuérale en huit espèces distinctes.
   Indiquons rapidement la différence des deux systèmes sur
cette question :
   M. .Martin admet : 1° la Fièvre gastrique saburale, 2° la
Fièvre saburale intestinale; il les a vues séparées, mais il a
soin de prévenir que pour l'ordinaire elles se confondent;
aussi les écrivains ci-dessus les ont toujours confondues, ils
en ont fait seulement les premiers degrés de la Péritonite
puerpuérale, s'accompagnant le plus souvent de phénomènes
morbides des voies digestives ; 3° la Fièvre puerpuérale par
inflammation de l'utérus est la mélrite des modernes, qui se
déclare après les accouchements simples ou laborieux ; 4° la
Fièvre puerpuérale épidémique est suivant les uns et les au-
tres, cetle affection qui frappe les femmes en couche sans
cause appréciable , et que l'on rapporte à la constitution at-
mosphérique des saisons ; 5° la Fièvre puerpuérale par rétention
du placenta ne semble pas aux autres médecins une espèce
particulière , c'est une métrite simple, due à la présence d'un