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        il cherchait d'autres sons pour attendrir la foule ;
        Cette foule distraite et qui cause et qui roule;
        En vain ses chants mêlés de courage et d'effroi
        Disaient toujours : je souffre et j'attends... Sauvez moi!

        Ce qui résonne en nous de tendresse profonde,
        Mon Dieu, n'a pas long-temps son écho dans ce monde;
        Mais puisque vers le ciel nous regardons toujours,
        C'est qu'un bonheur s'y cache et qu'il manque à nos jours.

        Dis : n'est-ce pas ainsi, fille mélodieuse ,
        Que s'élançait ton cœur pour entraîner tes pas,
        Lorsque ton cœur s'ouvrit, plein d'une foi pieuse ,
        Appelant l'avenir.,, qui ne-répondait pas.




   La société royale d'Agriculture de Lyon vient de publier un
nouveau volume de ses Mémoires qui comprend les années 1833
et 1834. Cette précieuse collection qui commence à l'année 1806
offre une foule de documents d'un grand intérêt pour l'histoire
naturelle de notre contrée et témoigne du zèle et de l'activité
qui, durant une aussi longue série, ont animé les membres de
cette compagnie savante. Le volume que nous annonçons n'est
pas moins digne que ceux qui l'ont précédé de fixer l'attention
du public. Il contient plus de cinquante mémoires ou rapports
sut différents sujets ; nous signalerons parmi les plus remarqua-
bles ceux que l'on doit à M. Guillàrd sur YEndiguernent du Rhône,
à M. Favre d'Evyres sur la Slabulation permanente, à M. Auguste
de Gasparin sur les Machines, et sur la Gymnastique militaire
pour les chevaux, et à M. Hénon sur le Mûrier multicaùle. Enfin
ce volume est précédé du compte-rendu des travaux de la so-
ciété pendant le cours des années 1833 et 1834 par M. Grognier.
C'est à cette plume laborieuse et savante qu'est due la Notice
sur M. Gensoul. Nos lecteurs nous sauront gré sans doute de
la reproduire dans notre prochaine livraison.