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la confirmation des privilèges ci-devant accordés par le St-Siége
aux habitans de Lyon, surtout de ne pouvoir être appelés en juge-
ment hors de la ville en vertu de lettres apostoliques. Ils les
chargent en outre de supplier le pape de faire abolir les malé-
dictions que l'on dit être lancées tous les jeudis ou vendredis de
la semaine sainte contra pauperes de Lugduno. Le Consulat affecte
pour les frais de sceaux et d'écritures des bulles de confirmation
et des actes d'abolition jusqu'Ã 50 ou 60 ducats.
1754. 26 Réception de Voltaire à l'Académie de Lyon. — Le procès-verbal de
cette cérémonie se trouve page 60 et suivantes des Mélanges de
M. BreghotduLut.
1454. 27 Le Consulat prend différentes mesures pour préserver la ville de l'in-
vasion des Bourguignons qui ont déjà pris d'assaut St-Genis,
Ste-Foy et Tassin. Les portes de la ville ne seront ouvertes que
demi heure par jour.
1554. « Plusieurs notables habitans s'adressent au Consulat pour qu'il demande
au roi qu'un parlement soit établi à Lyon ; ils en font sentir la
nécessité et les avantages. — Le Consulat, dans sa séance du 5
décembre, arrête qu'il en délibérera. Le 12 février de l'année
suivante, le Consulat, instruit que l'avocat Grollier était allé Ã
Paris, pour demander, au nom des habitans, l'érection de ce
parlement, déclare qu'il désavoue les démarches du sieur Grollier.
Il y eut de longs débats à ce sujet, et ce ne fut que dans sa séance
du 24 avril 1569 que le Consulat, cédant aux instances des Lyon-
nais , arrêta qu'il ferait les démarches nécessaires pour obtenir du
roi l'érection d'un parlement à Lyon. On arrêta aussi dans la
même séance que l'on demanderait au roi que les biens immeuble s
des protestans qui avaient fui de Lyon fussent vendus. Le Consulat
déclare « qu'il y a nécessité de repeupler la ville qui est dimi-
« nuée d'un tiers de ses habitans ; n'estant besoin que ceux qui
« l'ont abandonnée (les protestans) y rentrent jamais, si ce n'est
« qu'ils se réduisent à la vraye obéissance et religion de leur
« roy....»
1488. 28 «.... Le premier livre, décoré de planches en cuivre, fut imprimé Ã
Lyon en 1488. Ce livre qni a pour auteur frère Nicole le Huen (1),
religieux du Mont-Carmél et professeur en théologie, n'est en
grande partie qu'une compilation de Bernard de Breydenbach, et
( ï ) L'ouvrage de frire Nicole Le Huen a été plusieurs fois réimprimé ; l'auteur
donnant la liste de tous ses compagnons de voyage dit qu'Ã eux FINABLEtlENT SE
ASSOCIA UNG ORACIEBX ET SAIGE EHFANT , NATIF DE LYON , NOMMÉ SIRE HENRY,
DE_CEGHARMOIs. Voyez les Nouv. MÉIANGEs de M. Breghot, pag. 4V>.