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ia vendit fort cher à un gentilhomme allemand. Toutefois il trouva
dans le prix qu'il en.retira le moyen d'immortaliser son nom. Il fit
construire une belle bibliothèque dans Iamaison dite de St-Josephque
possédaient les jésuites au confluent du Rhône et de la Saône; il.
y fit transporter un grand nombre de livres qu'il avait achetés
de ses propres deniers et l'enrichit même de ceux qui lui avaient
été donnés. Il voulut qu'après sa mort cette bibliothèque s'accrut
par le moyen d'une rente annuelle et perpétuelle qu'il légua aux
Jésuites. Lors de la suppression de la Compagnie de Jésus, la biblio-
thèque fondée par Compain fut sans doute réunie à celle du col-
lège de la Trinité ; quant à la rente , elle eut le sort de toutes les
fondations libérales ou pieuses qui se sont englouties pour toujours
dans le gouffre des révolutions. Voyez sur le P. Compain, l'ou-
vrage de Chorier ci-dessus cité, page 216.
1793. »Démolition du château de Pierre-Scise et des premières maisons de
Bellecour.
1821. 28 Débordement du Rhône; quatre arches du pont Morand sont emportées.
1809. 29 Mort de l'abbé Anne-Laurent Paul, traducteur estimé de Justin,
de Florus, e t c . , né à St-Chamas (Bouches-du-Rhône) en 1740.
Voyez une notice sur cet auteur dans le •Bulletin de Lyon du 29
octobre 1809.
1826. » Ouverture du jubilé, à l'occasion de l'avènement de Léon XII.
1867. 30 Publication d'une ordonnance de Mgr le gouverneur de Birague «fai-
sant commande à tous habitans de Lyon d'obeyr à leurs penons,
quarteniers et dizeniers, et aux gens de guerre de ne prendre rien
chez leurs hostes , sans payer de gré à gré , et ne loger es maisons
sans permission de M. le gouverneur, sur peine de punition cor-
porelle et d'amende, etc. » — On voit dans cette ordonnance
que la milice lyonnaise avait alors deux places d'armes, l'une du
côté de Fourvières, sur la place Si-Jean, l'autre du côté du
Rhône, sur la place des Cordeliers.
1814. 31 Un riverain de St-George qui avait volé du bois aux Broteaux de la
ville, est condamné par le maître des ports à porter une torche
allumée depuis la prison jusqu'à l'hôtel commun , et à crier mercy
à . Dieu et demander pardon aux conseillers, etc.
1663. » Mort du P. Théophile Raynaud, savant jésuite , anteur de 20 volumes
in-fol., imprimés et composés à Lyon.—Voyez son article dans
le Dictionnaire de Bayle,— Un des ouvrages les plus curieux de
Raynaud est celui qui a pour titre : Erotemata de malis ac bonis libris,
etc. L'auteur met â l'index les principaux romans de chevalerie
sans en excepter VAmadis des Gaules ; le plus mauvais, selon lui