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1 389. M. FiilrĂ©e solennelle de Charles VI, par la porte de Vaise. — Cinq cents
             hommes Ă  cheval, vĂȘtus de rouge aux dĂ©pens de la ville, et prĂ©cĂ©-
             dés de deux trompettes et de trois hautbois, allÚrent au-devant du
             roi. Un aussi grand nombre d'enfans furent vĂȘtus de tuniques bleues
             Heurdelysées; ils tenaient chacun à la main un guidon aux armes
             du roi, et, marchant deux Ă  deux, ils s'arrĂȘtĂšrent devant le Pa-
             lais de l'archevĂȘque, oĂč s'Ă©tant rangĂ©s en haie, ils criaient :
             Mont-Joye Saint-Denis! Vive le roi! Vingt-cinq dames, vĂȘtues de
             bleu, se trouvĂšrent Ă  la porte de Bourg-neuf lorsque le roi arriva;
             quatre d'entre elles lui prĂ©sentĂšrent le dais qui devait ĂȘtre portĂ©
             sur lui le long de la marche. Ce dais Ă©tait de drap d'or; les bat-
             tans ou campanes de satin bleu à fleurs de lis d'or, relevées en bro-
             derie avec des franges vertes en soie mĂȘlĂ©es d'or. On avait Ă©levĂ©
             sur la place de la Draperie (aujourd'hui la place du Change) une
            fontaine qui, pendant toute la marche du cortĂšge, jetait par divers
            canaux du vin blanc et du vin clairet pour raffraichir les passans
            et surtout la garde du roi. Cette fontaine avait pour sentinelles les
             deux plus grands hommes qu'on eût trouvés à Lyon, et qui
            Ă©taient travestis et vĂȘtus en sauvages. Le jour commençant Ă  faillir
            lorsque le roi arriva devant la place de la Draperie, soixante hom-
             mes vĂȘtus de rouge prirent des torches allumĂ©es et escortĂšrent le roi
           jusqu'au palais de l'archevĂȘque oĂč il prit son logement. Hist. Con-
            sulaire du P. Menestrier.
1825. 15 Arrivée de la statue équestre de Louis XIV, sculptée par Lemot.
1559. 16 Lettres-patentes de François II qui confirment les privilÚges des foires
            de Lyon. — Ces lettres-patentes ne furent vĂ©rifiĂ©es au parlement
            de Paris que le 20 juillet 1860.
4597.. » Un arrĂȘt du parlement de Paris, confirmatif d'un autre arrĂȘt du 21
            août précédent, destitue le P. Porsan de ses fonctions de principal
            du collÚge de la Trinité à Lyon, et ordonne qu'il sera amené pri-
            sonnier en la conciergerie du Palais pour lui ĂȘtre son procĂšs fait
            et parfait. —Les JĂ©suites Ă©taient alors bannis de France; dĂ©noncĂ©
            comme tel, le P. Porsan, protégé par le consulat, soutenait qu'il
            avait, à la vérité, fait partie de la société de Jésus, mais que
            l'ayant quittĂ©e avant l'arrĂȘt de 1594 qui les exilait, cet arrĂȘt ne
            pouvait l'atteindre. Voyez sur cette affaire les MĂ©m. de la Ligne,
            tome VI, édition in-4° ; l'Hist. de Lyon, par Poullin de Lumina,
            année 1594, et l'Hist. de l'Université' de Paris, par Crévier, tome
             VII, pages 26 et suiv.
1628. 17 Le P. François Bouton, jésuite, né à Chamblay, prÚs de Dole, en
             1578, professeur de rélhorique et de philosophie au collÚge de la