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                         ô!2
  la cause de sa mort; on lit dans l'arrêt, du 7 octobre que le Dau-
   phin fut empoisonné à Lyon dans la maison du Plat. Ce qui a donné
   lieu à l'erreur de ceux qui-ont placé à Tournon ou à Valence
  la scène du prétendu empoisonnement du Dauphin, c'est que
  le jeune prince, quoiqu'il eût été incommodé sur-le-champ du
  verre d'eau qu'il avait b u , ne partît pas moins pour Tournon où
  il mourut quatre joursaprès. Voyez les Archives du Rhône , tomeX,
  page 397 , et YAlmanack de Lyon de 1746.
Mort, dans l'Hôtel-Di'cu de Lyon , d'Elizabeth , fille d"ïoung , plus
  connu sous le nom de Narcissa. Voyez les Nouveaux Mélanges de
  M. Breghot du Lut, page 363 et suiv. , et un article de M. de
  Terrebasse, inséré dans la Revue de Paris et dans Lyon vit de
  Familières.
      Malgré toute la publicité donnée aux pièces qui prouvent que
   la fille d'Young est morte à Lyon , et qu'elle y a été enterrée
   dans le jardin de la pharmacie de l'Hôtel-Dieu où sa tombe existe
   encore , les habitans de Montpellier n'en laissent pas moins sub-
   sister , dans un coin de leur jardin botanique, un marbre sur le-
   quel on lit : MANICUS NARCISSAE VLACANBIS , et les crédules anglais
   continuent à acheter au poids de l'or, quelques débris d'osse-
   mens qui ne diminuent jamais.
Mort d'une affronleuse, sur le compte de laquelle Prost de E-oyer, sans
  la nommer , s'exprime ainsi, tome I ï l , page 440 de son Diction-
  naine de Jurisprudence •• «           Après avoir circulé dans les té-
  nèbres , elle avait imaginé de faire fortune en persuadant qu'elle
  vivait sans manger, et que sa conserva lion était un miracle con-
  tinuel , d'autant plus évident, qu'avec une physionomie saine ,
  elle avait un ventre artificiel, pesant trente-cinq livres , et de six
  pieds de circonférence. Si elle refusait le viatique , c'est qu'elle
  ne pouvait pas même avaler. Retirée dans une • chambre d'où
  elle ne sortait que la nuit, elle recevait pour trois ou quatre
  mille livres de présens ou d'aumônes, qu'une servante, sa com-
  plice, employait à la bien nourrir secrètement. La crédulité était
  au point qu'on allait prier au pied de son lit, à sa porte même.
   C'est à sa mort seulement, le 8 octobre 1782 , qu'on a été dis-
   suadé , lorsqu'elle s'est moquée du pasteur qui lui offrait les se-
   cours spirituels. L'ouverture du cadavre , par ordonnance de jus-
   tice , a complété la preuve. Quelque temps auparavant, ajoute
   Prost de Royer, il y avait eu à St-Galmier en Forez, une affron-
   teuse, prétendant aux miracles* Le procureur du roi, ayant donné