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 -'Hadcna proxima. Hub.) l'indemnisaient ddses jaeinesv Une es-
pèce inédite, très-voisine de l'I entier dCaradriaa i intraè-
tum. Hub. ) de Hubner et Duponchel lit l'admiration des ama-
teurs.
   Les minéralogistes, en petit nombre, se plaignaient du peu
de succès de leurs recherches. Le granit constitue la masse de la
montagne. Les filons de quartz fœt'ide d'un beau blanc sont très-
communs. Le Mica abonde dans quelques portions de roches.
Ils avaient rencontré quelques indices de fer entre St-Chamont
et Si-Martin. Les eaux colorées en rouges de plusieurs petites
sources leur avaient donné lieu de croire qu'elles sont ferrugi-
neuses , mais un examen plus attentif leur lit connaître que cette
couleur est souvent due à des matières végétales décomposées
à travers lesquelles les eaux coulent. Ils convenaient cependant
que Pilai offrait un vaste champ à l'étude de la géologie. Une in-
disposition qui retenait à Lyon M. Fournei, professeur de la Fa-
culté des Sciences, en diminuant leur nombre, avait aussi amorti
leur ardeur. Pilai pour eux était, maudit, ils erraient sans chef,
 sans point de ralliement.
    Le souper fut gai, et malgré la fatigue de la journée, la priva-
tion Jdc lit fut légère. Sur le foin parfume de la montagne l'on
dort tout aussi bien que sur l'édredon.
    Le 2 août, à cinq heures du matin, la grange de Pilât offrait
l'aspect d'une rùchc prèle à essaimer. Avant de s'endormir, la
 veille, l'on avait projeté d'assister au lever du soleil ; il pleu-
Aait. Que faire en pareille occurencc:' Plusieurs prirent la réso-
lution de retourner à Lyon. Quelques-uns , harassés des fatigues
 de la veille, s'établirent à Pilât. M. Seringc voulut prendre con-
 seil du temps. La pluie avait cessé, il se dirigea vers le Crct-
dc la-Perdrix, sommel de la montagne sur lequel on a depuis peu
 élevé un signal. Chemin faisant, ses disciples augmentèrent
leur herbier de l'.\irelie Ponctuée (vaccinhem virlis-idœa. L.) cl de
la Gentiane des champs (gentiana campestris. L.) Une heure après
 il était de retour à la grange avec le désir de proliter d'une appa-
 rence de beau temps. Le vent du nord dissipait doucement le
 brouillard.
    L'on se hâta de déjeûner et les botanistes qui suivirent