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              jours qu'ils ont voulu outrager les gens de la ville et blessé le lieu-
               tenant du capitaine. Cependant, comme ils offrent de remettre
               aux mains de la justice ceux des imprimeurs qui ont méfait, les
               Conseillers les somment de remettre ceux qui ont insulté le guet.
               Ils répondent que les dits accusés sont absens, mais que quand ils
               pourront les avoir, ils les livreront volontiers. — Le consulat arrête
               de faire prendre les délinquans par autorité de justice, et d'y en-
               voyer main-forte des archers et arbalestiers. — Quatre furent saisis,
               condamnés à être bannis, et auparavant à être fustigés par les car-
               refours de la ville par l'exécuteur de la haute-justke; ce qui fut
               exécuté pour trois; le quatrième, nommé Roboam, se porta
               appelant.
1771. 27 Arrêt du Conseil qui interdit de leurs fonctions les quarante agens
             de change, supprimés par l'Edit du mois de février précédent.
1567. 28. Charles IX adresse à M. le président de Birague, lieutenant-général
             de la province de Lyonnais, en l'absence du duc de Nemours, deux
             lettres datées l'une de Meaux, l'autre de Paris.—Ce prince était sur
             le point de signer la première, lorsqu'il fut averti que ceux qui s'é-
             taient élevés contre l'autorité royale marchaient droit à lui pour le
             venir enfermer dans Meaux où avec lui étaient logés ses Suisses :
              « Ce que voyant, dit-il dans la 2 e lettre, je me suis résolu de
              « monter à cheval et emmener auecquesmoyles dicts suisses pour
              « me mettre dans ceste ville de Paris. Chose qui m'a si bien et
             « heureusement succédé, que Dieu mercy j'y suis de présent,
              « comme aussi sont lesdicts Suisses, lesquels ils ont essayé d'en-
              « tamer et les combattre, mais ils s'en sont si mal trouuez, qu'ils
              « n'en ont rapporté que la honte. Dont je uous ay bien voulu ad-
              « uertir afin que si, suiuant leur coustume, ils faisoyent courir
              « leurs bruits acéoustumez d'y auoir eu quelque aduantage, vous
             « puissiez certifier à tous mes bons et loyaulx subgects qu'il n'en
              « est rien. »
1567. 29 Les protestans veulent surprendre la ville de Lyon; leur entreprise
             est déjouée par M. de Birague et par le P-. Emond Auger. Voyez
             VAlmanach de Lyon de 1746, p. XLIII, et la Notice sur le P. Emond
             Auger, par A. P.
1793. » Les Lyonnais repoussent victorieusement les assiégeans qui avaient
             pénétré dans la presqu'île Perrache. — M. Coinde, ancien procu-
             reur, est pris et massacré. — L'évêque Lamourette est fait pri-
             sonnier. — L'abbé Rozier, curé de St-Polycarpe, est tué dans
             sa chambre par un éclat de bombe.
1734. 50 Mort, à Paris, de Matthieu Terrasson, avocat et jurisconsulte, surnom-