Revue du Lyonnais » série 1 - n°2 ( 1835 ) » pp.217

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« médecins se trouvoyent deceuz ; mais pour la préparation de
« plusieurs corps familiers àtelles maladies setrouuèrent promp-
« tement prins et plustost morts que bien recogneus, et quelque
« suspicion et aduertissement qui se fit pour pouruoir à telle
 « maladie et à son progrez. L'on ne pensoit rien moins que de
 « telle maladie, de sorte que pour tout le mois de feurier telle
 < opinion demeura assoupie et négligée, et sur le dixième de
 «
 « feurier vostre excellence fut aduertie que les ennemis de Dieu
 « et du rpi estaient en Forest, auoyent desia prins plusieurs
 « villes et sommé la ville de Montbrison de se rendre. Vous,
 « Monseigneur, ne fustes ni endormy, ni paresseux, et fîtes
 « assembler les citoyens de Lyon, en leur déclarant le danger
 « qui se présentait contre la ville, et pour lors fut conclu de faire
 << des compagnies de gens de pied et de cheval ; et le xviij dudit
 « mois , un lundi gras ou gourmand ( comme on le nomme en