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195 e dans la V livraison de la Bibliothèque des séminaristes ; Clermont- Ferrand, Thibaud-Landriot, 1835. Outre les Sermons , le P. de la Colombière a laissé une Re- traite spirituelle ; Lyon , Anisson, Posuel et Rigaud , 1684, 1 vol. in-12. — Des Lettres spirituelles ; Lyon , Jacques Lions et Louis Bruyset, 1715, 2 vol. in-12. La Biographie universelle mit ces deux ouvrages en 3 volumes, et donna faussement la date de 1725. Les Lettres sont purement un livre de spiritualité, des conseils adressés à des religieuses où à quelques personnes du monde ; il ne faudrait pas que l'érudition profane voulût chercher autre chose dans ce volume. Le seul ouvrage en dehors de l'ascétisme , que le P. de la Co- lombière ait écrit, remonte à l'époque où il professait la rhé- torique à Lyon ; ce sont des harangues latines, intitulées Pro- lusiones oratorice ; Lyon, Anisson, Posuel et Rigaud, 1684, in-12. La première, qui retrace le tableau de la littérature romaine sous Auguste , est aussi la meilleure. Le P. de la Colombière , comme plus tard le P. de la Rue , savait aussi-bien rendre ses pensées dans la langue des Romains , que dans la sienne propre. En général, tous les maîtres de l'art s'étaient imprégnés de l'an- tiquité avant d'être chez nous ce qu'ils furent, des écrivains et des penseurs. L'abbé LAMOURETTE. Montazet fut remplacé par un pontife moins habile que l u i , mais digne néanmoins par ses connaissances , par son aménité et par ses vertus d'occuper un siège comme celui de Lyon. Né au diocèse de Rennes, en 1734, d'une famille distinguée par ses services militaires, Yves-Alexandre de Marbeuf, après avoir em- brassé l'état ecclésiastique , devint chanoine et comte de Lyon en 1752 , conclaviste du cardinal de Luynes en 1758 , vicaire-géné- ral de Rouen, fut député à l'assemblée du clergé en 1760 , nommé abbé de St-Jacut en 1761, sacré évêque d'Autun le 12 juillet