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160 1509. 27 Départ de la reine Aune de Bretagne. — Le lendemain, Jean de Pa- ris, valet de chambre du roi, écrit au Consulat « que la reine , « avant son parlement de Lyon, lui a dit qu'elle estoit très-eon- « tente de la ville et de ce qu'elle y avoit demeuré ; qu'elle a « trouvé ladite ville et les habitans en icelle si bons et de si bonue « sorte qu'elle en aura long-temps mémoire , et que, quand ceux « de Lyon voudront quelque chose devers le roi, elle sera con- « tente que l'on s'adresse à elle, à cause du vouloir qu'elle a à « l'aire plaisir à ladite ville, etc. » 1797. » On pèche dans le Rhône un esturgeon du poids de 85 livres. 1792. 28 La statue équestre de Louis XIV est abattue. 1794. » M. Saiamon nommé maire de Lyon. 1741. 29 TJn arrêt du Conseil autorise Aimé de Laroche, imprimeur a Lyon, à publier des petites affiches. — Aimé de Laroche est le premier en France qui ait imaginé d'établir ce qu'avait indiqué Montaigne , livre 1 , chap. 54 de ses Essais (1). La commodité de ces feuilles hebdomadaires se manifesta bientôt ; le sieur Boudet, imprimeur, en établit de semblablesà Paris, en 1749. Voyez Prost de Royer, Dictionnaire, de Jurisprud. , tome 3 , 331. 1780. » Le P. le Febvre, oralovien , prononce , à l'académie de Lyon, l'Eloge du P. Beraud, son prédécesseur , à l'observatoire de cette ville. Cet Eloge, bien écrit et plein de sentiment, fut imprimé la même année , chez Aimé de la Roche , in-12. 1781 » Mort de Jacques-Germain Soufflol , sur les dessins duquel ont été construits l'Hôtel-Dieu, F ex-Grand-Théâtre, la Loge du Change, etc. 1730. 30 Thomas et Ducis assistent à une séance de l'académie de Lyon. 1572. 31 Mort tragique de Claude Goudimel , musicien , un des meilleurs compositeurs du XVIe siècle. Voyez la Notice sur M. de Mandelot, par M. P. » » Vêpres lyonnaises ; massacre des protestaus. (i) « Feu mon père , homme , pour n'estre aydé que del'expérience et du natu- rel , d'un jugement bien n e t , m'a dit autrefois qu'il avoit désiré mettre en train qu'il y eust ez villes certain lieu désigné auquel ceulx qui auroient foesoing de quelque chose se peussent rendre et faire enregistrer leurs affaires à u n officier es- tably pour cet effet : comme , « Je cherche à vendre des perles ; Je cherche des « perles à vendre ; Tel veult compagnie pour aller à Paris ; Tel s'enquiert d'n» « serviteur de telle qualité ; Tel d'un maistre ; Tel demande un ouvrier ; qui cecy, « qui cela, cliascun selon son besoing. fi Et semble que ce moyen de nous entr'ad- vertir apporteroit non leglere commodité au commerce publique ; car à tous coups il y a des conditions qui s'entrecherchent, e t , pour ne s'entr'entendre, lais- sent les hommes en extrême nécessité. » —Edition de J- V. Le Clerc , tome H, p. 87-8.