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            sence , les fonctions de lieutenant-général de police, rend une or-
            donnance, portant défense de se baigner nu dans le Rhône et dans
            la Saône , à peine de 150 livres d'amende. — Ou fit à cette occa-
            sion des vaudevilles satiriques , et le chirurgien Pierre Laurès,
            publia une chanson en patois lyonnais qui devint bientôt populaire ,
            car elle était fort spirituelle , mais elle est un peu trop graveleuse
            pour que nous osions la reproduire.
1556- »    « Ledit jour a esté faicte procession, depuis le couvent des Céles-
             tinsjusques au couvent des Jacobins, où estoyent le Roy , laRoyne,
             messieurs lesenfans de France; et esloitbien tapissé d'un costéet
             d'autre : et a esté porté le Corpus Domini pour ce que 3 ou 4 jours
             auparavant la sainte et sacrée hostie ( placée ) sur l'autel principal
             desdicts Jacobins, estant en une custode d'yvoire avait esté dérobée,
             à laquelle procession assistoyent toutes les processions des églises
             de Lyon sans marcher, ains tenant chœur d'un costé et d'autre de lad.
             rue : ety estoyent messieurs les conseillers, tenans à leurs mains une
             chandelle de cire blanche ardente : et marchoyent au devant les
             trompettes, après les chantres et les archers delà garde, messieurs
             les chanoines de Saint-Jean, après messieurs les cardinaux, et évê-
             ques, après un cardinal portant Nostre-Seigneur soubs un poêle de
              velour noir semé de fleurs-de-lys d'or, après le Roy tenant une tor-
              che ardente et la Royne et mesdames filles de France avec la Royne
             de Navarre, après princes, princesses suyvant et dames de la court,
              qu'il faisoit beau voir. »
1786. 27   « Les compagnons et manœuvres maçons, mécontens de ce que leurs
             maîtres ne soldaient le plus souvent les comptes de leurs jours qu'a-
             près trois ou quatre mois, et les laissant quelquefois pendant tout
              ce temps dans l'incertitude du prix auquel ils fixeraient chaque
             journée, ont tous quittés les ateliers de leurs maîtres dans la se-
             maine dernière, et ont cessé de travailler pendant deux jours. La
              sagesse et la vigilance du Consulat ont réprimé aussitôt ce désordre ;
              mais par son ordonnance, en date de ce jour, en faisant de nou-
              velles et itératives défenses à tous ouvriers-manœuvres et compa-
              gnons de comploter et de quitter les travaux de leurs maîtres, le
              Consulat ordonna aux maîtres-maçons , plâtriers et tailleurs de
              pierre, de convenir avec les compagnons et manœuvres qu'ils pren-
               dront à leur service de la quotité de leurs journées, dans la quin-
              zaine , au plus tard, à compter du jour où ils seront entrés à leur
              service, et de solde? le prix ainsi convenu desdites journées, au
               moins à la fin de chaque mois. » Journal de Lyon , du 2 août 1786.
1816, »    Supplice du lieutenant-général Mouton Duvernet.