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LA TRADUCTION DE PÉTRONE 283 traversant les Alpes, le Supplice de Polyenos et le Meurtre de l'oie sacrée (14). Le R. P . de Mongenet, à propos de la traduction de quelques pièces tirées de Pétrone, a déjà parlé de cette édition de la traduction entière, en 2 vol. in-8°. Il continue ses piquantes révélations en ces termes : « Après tant de preuves, je ne doutai plus que la traduc- tion imprimée à Paris, ne l'avoit jamais été qu'à ... (Greno- ble). Il ne me restoit donc plus qu'à scavoir si M. Nodot en éloit l'auteur. Je l'allai demander à un de mes amis, qui pouvoit en être informé. Je fus assez surpris de le voir rire sur ma demande, et pour réponse, il me dit, vraiment M. Nodot s'en est vanté dans toute la ville... Je passai chez le libraire qui avoit eu le soin de faire imprimer ce livre. Comme il étoit de mes amis... il me fit voir les épreuves de ce livre, toutes corrigées de la propre main de M. Nodot; il me montra les contrats qu'il avoit faits avec lui et me dit qu'il me mèneroit auprès de ses imprimeurs... Indigné, je renvoyai à M. Nodot, son livre et lui écrivis : Monsieur, je scai sûrement que votre traduction n'a point esté imprimée à Paris et que vous êtes l'auteur de tout ce qui est dans l'impression de... (Grenoble). « Si quelqu'un pouvoit douter des choses que j'ai avan- cées... siTon vouloit voir les contrats qu'il a faits pour l'im- pression de ce livre, l'on n'a qu'à s'adresser à M. Giroud, libraire à la place du Palais... » Suivant le même auteur, au cours de l'impression, Nodot (14) Les bibliothèques du duc de la Vallière et de M. de Séricourt, possédaient des exemplaires identiques.