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                 L'INTERMÉDIAIRE LYONNAIS                  231
Coste, n° 3497 : Summa fratris Reyneiri, ordinis Pradicalo-
rum, de Catharis et Leonistis, seu Pauperibus de Lugduno. Voir
encore : Histoire générale des Alpes-Maritimes ou Cottiennes,
par le P. Marcellin Fornier, de la Cie de Jésus, mss. de la
Bibliothèque de Lyon, n° 831, in-40, pages 400 et seq. de
la p. 518 à la p. 537 ; de la p. 659 à la p. 664, etc.
   Parmi les imprimés, on peut lire : Histoire des chrestiens
albigeois, contenant les longues guerres, persécutions qu'ils ont
souffertes à cause de la doctrine de l'Evangile, par J. Perrin,
lionnois. Genève, Berjon, 1618, in-8°, et un volume qui
vient de paraître : Les Albigeois, leurs origines, action de l'E-
glise au xiie siècle, par l'abbé Douay. Paris, Didier, 1879,
in-8°.
                                                 A. V.

   Pour réponse à la demande posée dans le dernier nu-
méro de la Revue, au sujet de l'emplacement que la guillo-
tine occupait en 1793-1794, nous ne pouvons mieux faire
que d'emprunter l'extrait suivant à l'ouvrage encore ma-
nuscrit que M. le baron Raverat se propose de publier bien-
tôt sous le titre de Lyon sous la Révolution.
   La guillotine fut d'abord installée sur la place de Belle-
cour, dite de la Fédération, puis sur la place des Terreaux,
dite de la Liberté ; on dit qu'elle fut promenée dans les
rues de la ville, et qu'on voulut la dresser sur le pont
Morand d'où l'on précipiterait les cadavres dans les flots.
   Ce projet ne se réalisa pas, malgré les instances réitérées
des clubs et des sections. La guillotine resta donc en per-
manence sur la place des Terreaux, immédiatement devant
le perron de,l'Hôtel-de-Ville ; mais le sang n'avait pas d'é-
coulement, on la transporta à l'autre extrémité de la place,
entre la rue Sainte-Catherine et la rue Saint-Pierre.
   Un fossé, aboutissant dans le canal qui recevait les eaux