Revue du Lyonnais » série 4 - n°7 ( 1879 ) » pp.452

452                 PIERRE ET JEANNETTE
cette nouvelle séparation. Notre cœur était soulagé de ses
peines passées, nous nous sentions rassérénés.
   « Partant le plus tard possible de la Chapelle, je rentrai
à Lyon à une heure avancée de la soirée d'hier, assez tôt
cependant pour obéir au règlement, dont vous savez que je
suis rigoureusement esclave.
   « Ce matin, mon premier devoir est de vous écrire, de
vous raconter les impressions de mon charmant voyage.
   « Espoir et confiance, voilà la devise que vous m'avez en-
seignée et qui remplit mon âme. j'y joins celle-ci : dêvoû-
ment le plus tendre et le plus inaltérable à mon vénéré maître et
à sa famille. »
                                           « PIERRE. »

      (A suivre).

                           EUGÈNE   CORTAMBERT.